ASIE/PAKISTAN - Le gouvernement s’engage à extirper le terrorisme

lundi, 22 septembre 2008

Islamabad (Agence Fides) – Le gouvernement pakistanais s’engage à éliminer du pays “le cancer du terrorisme” : c’est ce qu’a déclaré le Président du Pakistan Asif Ali Zardari, nouvellement élu, en réaffirmant l’effort de l’exécutif pour conjurer les forces terroristes qui minent la cohabitation civile de la nation.
Le Président est intervenu par un message pour rassurer la population, au lendemain de l’attentat qui le soir du 20 septembre a détruit l’hôtel Marriott à Islamabad, provoquant plus de 50 morts et au moins 150 blessés.
« Le Pakistan est nôtre et nous le sauverons » a-t-il dit, condamnant ceux qui ont commis un massacre pendant le mois saint du Ramadan, et affirmant que les extrémistes, responsables du massacre, « ne sont pas d’authentiques musulmans ». « L’Islam et les autres religions n’approuvent pas ces actes barbares », a-t-il affirmé, appelant les forces saines du pays à vaincre les radicaux et à faire triompher la démocratie et les droits de l’homme au Pakistan.
L’attentat a été condamné à l’unanimité par les organisations de la société civile et par les minorités religieuses, dont les Eglises chrétiennes, qui ont souligné que le mépris de la vie était un acte aberrant, qui montrait les méfaits de toute idéologie à la base de ces actes terroristes, qui frappent des personnes innocentes.
L’Eglise catholique du Pakistan, en particulier, indique depuis des années les priorités pour le pays, demandant des réformes, des garanties et des droits, la stabilité politique et économique. La communauté catholique a aussi souligné récemment l’urgence d’un processus de réformes démocratiques, de la lutte contre le fondamentalisme, des interventions en économie pour garantir le bien-être de la population, notamment aux groupes les plus désavantagés. Dans ce tableau la question des minorités religieuses, comme celle chrétienne, reste ouverte : les droits, les libertés et le respect dont jouissent tous les citoyens, doivent leur être garantis. (PA) (Agence Fides 22/9/2008 lignes 25 mots 317)


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