Fides News - French (Standard)https://www.fides.org/Les Dépêches de l'Agence FidesfrLes contenus du site sont publiés sous licence Creative Commons.ASIE/ÉMIRATS ARABES UNIS - Le Cardinal Luis Antonio Tagle et la communauté philippine du Vicariat d'Arabie du Sud réunis pendant deux jours pour le « Simbang Gabi »https://www.fides.org/fr/news/77147-ASIE_EMIRATS_ARABES_UNIS_Le_Cardinal_Luis_Antonio_Tagle_et_la_communaute_philippine_du_Vicariat_d_Arabie_du_Sud_reunis_pendant_deux_jours_pour_le_Simbang_Gabihttps://www.fides.org/fr/news/77147-ASIE_EMIRATS_ARABES_UNIS_Le_Cardinal_Luis_Antonio_Tagle_et_la_communaute_philippine_du_Vicariat_d_Arabie_du_Sud_reunis_pendant_deux_jours_pour_le_Simbang_GabiAbu Dhabi - « Nous avions souvent évoqué avec le Cardinal Tagle la possibilité d'une visite aux Émirats Arabes Unis pour le « Simbang Gabi ». Cette année, cette possibilité s'est enfin concrétisée ». C'est ainsi que s'est exprimé le Vicaire Apostolique d'Arabie du Sud , Mgr Paolo Martinelli, ofm Cap., à propos de la visite du Pro-préfet du Dicastère pour l'évangélisation - Section pour la première évangélisation et les nouvelles Églises particulières, Luis Antonio Gokim Tagle, prévue du 16 au 18 décembre 2025. L'objectif principal de la visite sera la célébration du « Simbang Gabi » ou « Messe de l'aube », la neuvaine à laquelle participent les catholiques philippins en prévision de Noël, du 15 au 23 décembre.<br />« La communauté philippine, explique le vicaire apostolique, est la plus nombreuse du vicariat », qui comprend Oman, les Émirats Arabes Unis et le Yémen.<br />Le Cardinal Tagle présidera la messe à Dubaï le soir du mardi 16 décembre et à Abu Dhabi le soir du mercredi 17 décembre. Au cours de son séjour de deux jours, le Pro-Préfet aura l'occasion de rencontrer les membres de la communauté philippine et d'approfondir leur réalité, ainsi que celle du Vicariat, à travers des rencontres dédiées avec Mgr Martinelli, évêque, et ses collaborateurs, parmi lesquels des prêtres et des responsables de la communauté.<br /> <br />Fri, 12 Dec 2025 12:10:14 +0100AFRIQUE/SOUDAN DU SUD - Appel à l'unité et à la responsabilité collective : rencontre sur la promotion de la paix et d'un climat électoral pacifiquehttps://www.fides.org/fr/news/77145-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_Appel_a_l_unite_et_a_la_responsabilite_collective_rencontre_sur_la_promotion_de_la_paix_et_d_un_climat_electoral_pacifiquehttps://www.fides.org/fr/news/77145-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_Appel_a_l_unite_et_a_la_responsabilite_collective_rencontre_sur_la_promotion_de_la_paix_et_d_un_climat_electoral_pacifiqueTombura Yambio – « La paix est notre héritage ; la réconciliation est notre voie ; l'unité est notre avenir. La paix ne viendra pas d'un seul groupe. Elle viendra de nous tous, main dans la main, cœur à cœur, village par village et comté par comté ».<br /><br />C'est l'invitation lancée par l'évêque du diocèse de Tombura Yambio, Barani Eduardo Hiiboro Kussala, aux autorités, aux dirigeants communautaires, aux représentants de la société civile et aux délégués des jeunes des dix comtés de l'État d'Équatoria occidental, lors d'une récente réunion sur la promotion de la paix et d'un climat électoral pacifique au Soudan du Sud, organisée par la Commission diocésaine Justice et Paix de l'Organisation catholique pour le développement et la paix .<br /><br />« En tant qu'évêque, j'ai traversé des villages encore terrifiés par les conflits passés ; j'ai prié avec des veuves dont les yeux cachent encore des larmes silencieuses ; j'ai écouté des jeunes qui portent le poids de rêves brisés ; et je me suis assis avec des personnes âgées qui craignent que la paix ne s'échappe lentement des mains de leurs enfants. Mais j'ai aussi vu des signes de grâce », souligne le prélat. J'ai vu des communautés qui choisissent le dialogue plutôt que la violence, des jeunes qui choisissent le sport plutôt que la vengeance, des femmes qui choisissent la reconstruction plutôt que le désespoir, des personnes âgées qui choisissent la sagesse plutôt que la colère, et l'Église qui s'érige en pont là où régnait autrefois la division.<br />C'est à partir de ces réalités vécues, des blessures et des espoirs de notre peuple, que je m'adresse à vous tous, en vous invitant à un dialogue inclusif, où chaque voix compte, à l'implication des jeunes bâtisseurs de l'avenir. Nos jeunes ne sont pas une menace. Ils sont la plus grande opportunité pour la renaissance de l'Équatoria occidental. Il est nécessaire de guérir les traumatismes, de guérir les cœurs pour guérir la terre. Une société traumatisée ne peut pas construire une paix durable. Aucune communauté ne devrait plus jamais être surprise par un conflit. »<br /><br />C'est précisément à cette occasion que Hiiboro a officiellement annoncé la création d'un réseau qualifié de jeunes observateurs de la paix dans chaque district du pays, qui travailleront en étroite collaboration avec le DJPC, les chefs, les responsables paroissiaux et les autorités du comté.<br /><br />Évoquant ensuite les personnes âgées, piliers de la cohésion sociale, les femmes, mères de la paix, filles de l'espoir, l'éducation civique, le changement de mentalité et de culture, l'évêque met en avant l'espoir d'une nouvelle culture fondée sur la transparence et la responsabilité partagée.<br /><br />« Nous nous engageons à collaborer avec les autorités du comté, les administrateurs et les organes de sécurité pour la protection des civils et la promotion de la justice. Aucune institution ne peut accomplir cette tâche seule, conclut Mgr Hiiboro. Lorsque les quatre piliers de la paix – le cœur, l'esprit, la communauté et les structures – s'unissent, la paix devient inébranlable. »<br /><br /> <br />Thu, 11 Dec 2025 13:27:43 +0100L'ANASE, les communautés de croyants et l'avenir du monde. La « Lectio Magistralis » de l'ambassadeur malaisien Assan à l'Urbanianahttps://www.fides.org/fr/news/77146-L_ANASE_les_communautes_de_croyants_et_l_avenir_du_monde_La_Lectio_Magistralis_de_l_ambassadeur_malaisien_Assan_a_l_Urbanianahttps://www.fides.org/fr/news/77146-L_ANASE_les_communautes_de_croyants_et_l_avenir_du_monde_La_Lectio_Magistralis_de_l_ambassadeur_malaisien_Assan_a_l_Urbanianapar Gianni Valente<br /><br />Rome – À l'ère de la mondialisation dans laquelle nous vivons, les pays et les peuples d'Asie du Sud-Est représentent un « acteur transrégional » incontournable pour rechercher ensemble des voies de développement durables et inclusives. Et dans cette région du monde, où cohabitent des centaines de groupes ethniques, de langues et de traditions religieuses différentes, on perçoit avec une sensibilité particulière la contribution que le dialogue interculturel et interreligieux peut apporter au bien commun de toute la famille humaine.<br /> <br />L'horizon esquissé par la « Lectio Magistralis » donnée aujourd'hui dans l'Auditorium « Saint Jean-Paul II » de l'Université Pontificale Urbanienne par Hendy Assan, ambassadeur de Malaisie auprès du Saint-Siège, est vaste et riche en détails suggestifs. La salle était comble, remplie d'étudiants et de professeurs de l'université, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège.<br /><br />Dans son discours d'introduction, le professeur Vincenzo Buonomo annonce que la « Lectio Magistralis » de l'ambassadeur Assan inaugure une série de « rencontres rapprochées » entre la communauté universitaire multiethnique et multiculturelle de l'Urbaniana et des représentants du monde diplomatique sur des questions d'importance culturelle, sociale et géopolitique. rencontres promues par le Centre d'études chinoises et asiatiques, opérant au sein de l'Université Pontificale et dirigé par le professeur Alessandro Dell'Orto.<br /> <br />« ANASE transrégionale : durabilité, inclusivité et rôle du dialogue interculturel dans la coopération régionale et mondiale » est le titre détaillé de la « Lectio » de l'ambassadeur malaisien. Développée autour du thème central du rôle croissant joué par l'ANASE, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, dont la présidence tournante a été assurée en 2025 par la Malaisie, qui arrive désormais au terme de son mandat.<br /><br />Créée en 1967 à Bangkok par cinq pays fondateurs , l'ANASE compte actuellement 11 pays membres .<br /><br />« L'Asie du Sud-Est, mosaïque de couleurs et de nuances », souligne le cardinal Luis Antonio Tagle, Pro-préfet du Dicastère pour l'évangélisation, dans l'intervention lue en son nom à l'ouverture de la rencontre par le père Agostino Hyuntaek Han, « en unissant les diversités de manière harmonieuse et à travers un dialogue structurel, peut contribuer à concrétiser les aspirations à la paix, dans la région et dans le monde ».<br /><br />« Une réussite du Sud global »<br /><br />Le diplomate malaisien définit l'ANASE comme « l'un des regroupements régionaux les plus dynamiques au monde », « une réussite discrète du Sud global ». Instrument utile pour parvenir à « des conditions économiques qui ont sorti des millions de personnes de la pauvreté », il est devenu au fil du temps « un pont indispensable entre l'Indo-Pacifique et l'Europe, entre l'Asie et le Moyen-Orient et, de plus en plus, entre le Sud global et les cadres de gouvernance mondiale ».<br />Un dynamisme « transrégional » qui, au fil des ans, s'est décliné et continue de se développer dans un réseau dense de plans stratégiques, de projets, d'accords-cadres et de partenariats tissés avec différents acteurs économiques et géopolitiques, dans toutes les directions. L'ambassadeur cite, entre autres, la zone de libre-échange ANASE-Australie-Nouvelle-Zélande, les relations établies avec le Canada et l'Inde, ainsi que le prochain élargissement de la zone de libre-échange avec la Chine . Il énumère également les accords signés ou en cours de finalisation, tels que ceux signés par l'ANASE, comme l'accord-cadre sur l'économie numérique et la feuille de route sur les normes du commerce numérique, ou les initiatives dans le domaine de la durabilité environnementale qui s'inscrivent dans la ligne de « l'Agenda 2030 des Nations Unies ».<br /><br />L'intégration économique, précise le diplomate malaisien dans sa conférence magistrale, « reste l'épine dorsale du processus de construction de la communauté ANASE ». Et la croissance de 4,8 % enregistrée par la région en 2024 témoigne de l'efficacité du processus d'intégration, dans une période marquée par l'instabilité et l'incertitude. Mais l'ambassadeur rappelle également le programme de l'ANASE axé sur le développement humain : émigration, protection sociale, enseignement supérieur et mobilité de la main-d'œuvre. Il revendique le soutien de l'ANASE aux opérations humanitaires au Myanmar, pays en proie à un conflit interne. Et alors que le conflit militaire entre le Cambodge et la Thaïlande, tous deux membres de l'Association, a repris, l'ambassadeur Assan fait référence à la contribution de l'ANASE en tant que « plateforme neutre pour le dialogue » utile pour prévenir et tenter de résoudre les conflits, notamment grâce à des instruments tels que le « Traité d'amitié et de coopération entre les pays membres » et le « Traité sur la zone exempte d'armes nucléaires en Asie du Sud-Est ».<br /> <br />Soutenabilité et inclusion, les « priorités » de la présidence malaisienne<br /><br />La présidence malaisienne de l'ANASE - a documenté l'ambassadeur dans sa conférence à l'Urbanienne - a concentré son attention et ses énergies sur certaines priorités telles que l'engagement à réduire les écarts de développement et le soutien à un développement inclusif et durable. Dans la région, les initiatives en matière de transition verte, de développement de l'économie liée aux ressources marines, de sécurité alimentaire et hydrique ont été renforcées. « L'ANASE », a souligné l'ambassadeur Assan, définissant l'inclusivité comme le « pilier » de la ligne suivie pendant l'année de la présidence malaisienne, « ne peut revendiquer de progrès si les bénéfices ne profitent pas aux communautés rurales, aux travailleurs migrants, aux personnes handicapées, aux femmes et aux filles, aux personnes âgées et aux groupes vulnérables ». Une sollicitude, a suggéré le rapport du diplomate, qui permet également de reconnaître et d'apprécier « le rôle transformateur du dialogue interculturel et interreligieux dans la promotion d'un avenir pacifique, inclusif et durable ».<br /> <br />Le rôle « transformateur » du dialogue interreligieux<br /><br />« L'ANASE », a rappelé le diplomate malaisien, « est une région caractérisée par le pluralisme ». On y trouve « des centaines de groupes ethniques, de langues et de traditions religieuses - islam, christianisme, bouddhisme, hindouisme, sikhisme, taoïsme, spiritualités indigènes - qui coexistent dans des structures sociales complexes ». La Malaisie elle-même est « un exemple vivant de ce pluralisme », avec l'islam défini constitutionnellement comme la religion de la Fédération, et une société où sont également présents des chrétiens, des bouddhistes, des hindous et des croyants d'autres confessions.<br /><br />La composition plurielle de la mosaïque malaisienne, a déclaré l'ambassadeur, renforce la capacité de la Malaisie à « promouvoir la compréhension interculturelle au niveau régional et mondial ». Et à affirmer « l'importance de la diplomatie culturelle, de la coopération éducative et de la compréhension interreligieuse comme outils pour renforcer la cohésion régionale, lutter contre la désinformation et renforcer la résilience face à l'extrémisme ».<br /> <br />En se référant plus particulièrement au christianisme, l'ambassadeur malaisien a rappelé que « dans toute l'ANASE, les organisations chrétiennes ont historiquement contribué à l'éducation, à la santé, à l'aide humanitaire et au service communautaire, en particulier en faveur des populations marginalisées ». Et « leurs valeurs de compassion, de responsabilité, de solidarité et de service trouvent un profond écho dans la vision de l'ANASE d'une communauté inclusive et centrée sur les personnes ».<br /> <br />Même en Malaisie, a ajouté le diplomate malaisien s'exprimant à l'université qui fait partie intégrante du Dicastère missionnaire, « les missions chrétiennes ont été pionnières dans la création d'écoles et d'hôpitaux, favorisant une mobilité sociale qui continue de profiter à des générations ».<br /><br />À l'heure actuelle, où les sociétés sont confrontées à « la double pression de la transformation technologique et de la polarisation idéologique », le dialogue interculturel et interreligieux - a souligné l'ambassadeur Assan - devient encore plus urgent. En effet, il joue « un rôle préventif et réparateur », il combat « les discours de la peur » et « crée des espaces communs où les différences sont célébrées, et non instrumentalisées ». <br /><br />Rome, « carrefour » de la foi, de la diplomatie et de la culture<br /><br />Dans ce contexte mondial, le diplomate malaisien a conclu son discours en célébrant « l'importance transrégionale de notre dialogue avec l'Europe et, en particulier, avec l'Italie et le Saint-Siège. Rome, a rappelé l'ambassadeur Assan, « se trouve à un carrefour unique entre foi, diplomatie, culture et savoir. Ses universités, ses institutions religieuses et sa présence diplomatique offrent des plateformes pour approfondir les échanges entre l'ANASE et l'Europe ». Et « le Saint-Siège, avec son autorité morale et ses réseaux mondiaux, est également un partenaire essentiel dans la promotion de la paix, de l'action humanitaire et de la compréhension interculturelle ».<br /><br />« Nous entrons dans une décennie », a reconnu le diplomate accrédité auprès du Saint-Siège, « où les tensions mondiales sont appelées à s'intensifier, les impacts climatiques à s'aggraver et les changements technologiques à dépasser la capacité des systèmes de régulation. Pourtant, cette décennie offre également d'énormes opportunités d'innovation, de coopération et de progrès, si nous savons agir avec détermination et unité. La force de l'ANASE», a-t-il souligné, « ne réside pas dans sa puissance militaire, mais dans son capital moral : son engagement en faveur du dialogue plutôt que de l'opposition, de l'inclusion plutôt que de l'exclusion, de la durabilité plutôt que du profit immédiat, du consensus plutôt que de la coercition ». Et « dans un contexte mondial marqué par l'incertitude », le dialogue interculturel et interreligieux « offre une boussole ancrée dans l'humanité commune ». . <br />Wed, 10 Dec 2025 14:40:34 +0100AFRIQUE/R.D. CONGO- Avancée du M23 vers Uvira malgré les accords de paixhttps://www.fides.org/fr/news/77144-AFRIQUE_R_D_CONGO_Avancee_du_M23_vers_Uvira_malgre_les_accords_de_paixhttps://www.fides.org/fr/news/77144-AFRIQUE_R_D_CONGO_Avancee_du_M23_vers_Uvira_malgre_les_accords_de_paixKinshasa – Uvira, ville stratégique du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, est dans le collimateur du mouvement rebelle M23. Selon des sources des Nations Unies, les rebelles, soutenus par des éléments de l'armée rwandaise, avanceraient vers la ville. Uvira, dans le Sud-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, est un carrefour important qui relie la province congolaise au Burundi voisin, dont les troupes se joignent à l'armée congolaise pour tenter d'arrêter l'avancée des rebelles.<br />La signature, le 4 décembre, de l'accord de paix entre le Rwanda et la RDC n'a donc pas mis fin aux hostilités dans le Sud-Kivu. Alors qu'à Washington, les présidents des deux pays africains signaient l'accord sous l'égide du président américain Donald Trump, le M23 et l'armée rwandaise envoyaient des renforts dans le Sud-Kivu, selon un communiqué envoyé à l'Agence Fides par le bureau provincial de coordination de la société civile du Sud-Kivu.<br />Le communiqué indique que certains renforts sont arrivés par bateau depuis Goma, la capitale du Nord-Kivu tombée en janvier aux mains du M23 , tandis que d'autres ont traversé la frontière depuis Bugarama au Rwanda, défilant dans les rues de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu conquise par les rebelles en février en direction de Kamanyola et Kotoga.<br />La société civile dénonce des atrocités commises contre les civils, notamment avec l'utilisation de drones kamikazes qui fondent soudainement sur des populations sans défense et d'artillerie qui frappe les villes et les villages.<br />Selon le communiqué, les combats dans le Nord et le Sud-Kivu visent à ouvrir la voie aux rebelles pour la conquête de Kisangani. <br /><br />Wed, 10 Dec 2025 11:32:44 +0100ASIE/BAHREÏN - « SERENATA : diffusons la joie de Noël » : préparatifs de Noël dans le Vicariat d'Arabie du Nordhttps://www.fides.org/fr/news/77143-ASIE_BAHREIN_SERENATA_diffusons_la_joie_de_Noel_preparatifs_de_Noel_dans_le_Vicariat_d_Arabie_du_Nordhttps://www.fides.org/fr/news/77143-ASIE_BAHREIN_SERENATA_diffusons_la_joie_de_Noel_preparatifs_de_Noel_dans_le_Vicariat_d_Arabie_du_NordAwali – « À Noël, faisons quelque chose pour les enfants » : c'est à partir de ce souhait exprimé par le vicaire apostolique d'Arabie du Nord , Mgr Aldo Berardi, O.SS.T., qu'est née l'idée, en plus des nombreux concerts organisés par les communautés, d'organiser un concours en ligne de chants de Noël pour les enfants de moins de 17 ans, avec une catégorie de groupe limitée à 15 membres. C'est ce qu'écrit à l'Agence Fides le père Marcus Fernandez, ofm cap, délégué des Œuvres Pontificales Missionnaires AVONA.<br /><br />L'évêque Aldo m'a dit : « Mon père, l'Église célèbre la fête de Saint Nicolas le 6 décembre. C'est le saint patron des enfants, organisez quelque chose pour eux », raconte le capucin. J'ai donc imaginé quelques activités : un concours de dessin et de rédaction pour les enfants, divisé en deux catégories : moins de 12 ans et de 13 à 17 ans, sur le thème « Saint Nicolas et son histoire ». Le vicaire apostolique a apprécié le projet et a donné son feu vert. Nous l'avons appelé « SERENATA : diffusons la joie de Noël », poursuit le père Marcus, et les paroisses de notre vicariat, composé du Bahreïn, du Koweït, du Qatar et de l'Arabie saoudite, ont répondu avec enthousiasme, et de nombreux groupes se sont inscrits. D'ici le 17 décembre, nous recevrons toutes les vidéos enregistrées et les mettrons en ligne sur notre chaîne YouTube https://www.youtube.com/@avonacatholic.<br /><br />« Les enfants ont fait un travail formidable, nous avons reçu beaucoup de beaux dessins et essais », poursuit le père Marcus. Une petite fille, commentant l'essai qu'elle avait préparé, a déclaré : « La vie de Saint Nicolas nous enseigne à prendre soin des autres, à partager ce que nous avons et à répandre le bien. De nos jours, beaucoup de gens acceptent un Père Noël commercialisé et oublient qu'à l'origine, c'était un saint évêque bienveillant. Nous devons nous rappeler que Noël est un moment sacré pour être bons, aimants et respectueux ».<br /> <br />« La veille, vendredi 5 décembre 2025, pendant la messe du catéchisme, notre évêque s'était adressé aux enfants pour leur demander s'ils se préparaient tous à célébrer Noël. Il leur a parlé de saint Jean-Baptiste, s'inspirant des lectures du deuxième dimanche de l'Avent. Il a mentionné certains saints et fêtes du mois, comme sainte Lucie, l'Immaculée Conception et saint Nicolas, un homme bon, un évêque qui aimait les enfants et les pauvres. Il a également souligné que la vie de tous les saints nous montre comment ils se sont préparés à accueillir Jésus dans leur vie. Inspirés par Jésus et son Évangile, nous devons nous aussi nous préparer à accueillir Jésus. Après la bénédiction finale, nous avons remis les prix aux gagnants des concours de dessin et de rédaction, et distribué des chocolats aux enfants et aux adultes.<br /><br />Le père Marcus conclut son récit en ajoutant que les 10 paroisses du Vicariat célébreront la Journée de l'enfance missionnaire du 2 au 4 janvier 2026. « Nous organisons quelque chose de spécial pour nos enfants sur le thème 'Les enfants unis au nom du Christ'».<br /><br /> <br />Wed, 10 Dec 2025 11:29:23 +0100ASIE/PHILIPPINES - Une centrale nucléaire à Luzon, « un risque inacceptable », affirment les évêqueshttps://www.fides.org/fr/news/77142-ASIE_PHILIPPINES_Une_centrale_nucleaire_a_Luzon_un_risque_inacceptable_affirment_les_evequeshttps://www.fides.org/fr/news/77142-ASIE_PHILIPPINES_Une_centrale_nucleaire_a_Luzon_un_risque_inacceptable_affirment_les_evequesManille – Une centrale nucléaire dans le nord de l'île de Luzon représente « un risque inacceptable » et suscite des inquiétudes en matière de sécurité, d'environnement, mais aussi d'éthique et de morale : c'est ce qu'affirment les représentants de six diocèses catholiques qui ont lancé un appel contre le projet de centrale nucléaire dans la région occidentale de Pangasinan.<br />Dans une lettre ouverte, diffusée dans la communauté et envoyée aux autorités civiles, les évêques de la région ecclésiastique de Lingayen-Dagupan - l'archidiocèse métropolitain et cinq diocèses suffragants - ont souligné que la région, proche de la faille tectonique d'East Zambales, rend tout projet nucléaire très dangereux et potentiellement très néfaste pour la population locale.<br />« Ni à Pangasinan, ni ailleurs ! », ont déclaré les représentants catholiques, exhortant les fonctionnaires et les citoyens à « donner la priorité à la vie des gens et au bien commun plutôt qu'au profit ».<br />Le message rappelle la catastrophe de Fukushima qui a bouleversé le Japon en 2011, soulignant les dangers de l'énergie nucléaire et son potentiel à « causer des dommages irréversibles à la vie, aux moyens de subsistance et à l'environnement ».<br />Le texte de la lettre cite l'encyclique Laudato Si' du pape François, invitant à la prudence, à la solidarité intergénérationnelle et à l'effort pour identifier « des sources d'énergie renouvelables afin de préserver les générations futures ».<br />Dans cette perspective, les catholiques encouragent les investissements publics dans l'énergie solaire, éolienne et d'autres sources d'énergie durables, affirmant que l'énergie renouvelable offre une solution plus sûre et à plus long terme que l'énergie nucléaire, connue pour produire des déchets radioactifs, une menace durable, car ils restent dangereux et mortels pendant des milliers d'années.<br />Les représentants des communautés catholiques font remarquer que « notre région a été bénie par Dieu car elle dispose d'un très fort potentiel en matière d'énergies renouvelables », et qu'il n'est donc pas nécessaire de « développer des technologies dangereuses qui rapportent des profits aux entreprises privées, mais mettent en danger notre population ». Et, faisant écho aux évêques japonais, ils affirment : « Il faut donner la priorité à la protection de toute forme de vie », plutôt qu'à « tout bénéfice à court terme ».<br />Il y a un mois, Noel Uson, maire de la ville de Pangasinan, s'est déclaré prêt à accueillir une centrale nucléaire , saluant la récente promulgation du « Philippine National Nuclear Energy Safety Act », une mesure législative signée par le président Ferdinando Marcos Jr qui promeut « l'utilisation sûre et responsable de l'énergie nucléaire » aux Philippines. « Nous soutenons pleinement l'utilisation de l'énergie nucléaire », a déclaré le maire, tandis que d'autres administrateurs ont affirmé que « toutes les préoccupations relatives aux centrales nucléaires, y compris la sécurité », seraient prises en compte. Selon les autorités civiles locales, 66 % de la population de la région est favorable à la construction d'une centrale nucléaire en échange d'une électricité gratuite, comme l'indique un sondage.<br /> Wed, 10 Dec 2025 11:19:53 +0100AMÉRIQUE/PÉROU - Les Œuvres Pontificales Missionnaires et le Bureau national pour l'éducation catholique s'associent pour la formation missionnaire dans les écoles du payshttps://www.fides.org/fr/news/77141-AMERIQUE_PEROU_Les_OEuvres_Pontificales_Missionnaires_et_le_Bureau_national_pour_l_education_catholique_s_associent_pour_la_formation_missionnaire_dans_les_ecoles_du_payshttps://www.fides.org/fr/news/77141-AMERIQUE_PEROU_Les_OEuvres_Pontificales_Missionnaires_et_le_Bureau_national_pour_l_education_catholique_s_associent_pour_la_formation_missionnaire_dans_les_ecoles_du_paysLima – Enrichir l'enseignement de la religion catholique et promouvoir la vocation missionnaire chez les étudiants de tout le pays. Tel est l'objectif des nouveaux supports didactiques et pastoraux présentés à l'Auditorium de la Conférence épiscopale péruvienne par le Bureau national pour l'éducation catholique et les Œuvres Pontificales Missionnaires du Pérou, le mercredi 3 décembre, jour où l'on célèbre la mémoire de saint François Xavier, patron des missions. <br />Des représentants de différentes institutions éducatives, des directeurs d'écoles, des enseignants, des coordinateurs pastoraux et des membres des institutions qui ont activement collaboré à la conception et à la réalisation de ces supports ont participé à la présentation. Le père José Hipólito Purizaca S., directeur national des OPM péruviennes, a illustré l'importance pédagogique, pastorale et évangélisatrice de ces nouveaux supports en expliquant comment ils ont été conçus pour intégrer la dimension missionnaire dans l'enseignement religieux dispensé à l'école, en répondant aux besoins éducatifs des trois niveaux d'enseignement. « Ces textes permettront aux élèves non seulement de comprendre ce que sont les OPM, mais aussi de vivre la mission dans leur réalité quotidienne », a souligné le père Hipólito, en montrant qu'ils proposent des activités significatives, des propositions pédagogiques bien structurées, le tout dans un langage clair et accessible. « La mission est au cœur de l'Église et l'école est un lieu privilégié pour éveiller, cultiver et accompagner la vocation missionnaire des enfants et des jeunes », a déclaré le père Hipólito, qui a également souligné que les textes ont été ajoutés à la Bibliothèque nationale du Pérou, un geste qui reconnaît leur valeur éducative et pastorale, et constituent une réponse à l'appel de l'Église et du Pape Léon XIV qui, avant d'être élu évêque de Rome, a vécu sa longue expérience missionnaire au Pérou. Le directeur des OMP péruviennes a ensuite expliqué comment l'enseignement péruvien traverse actuellement une période de renouvellement des programmes scolaires, orientée vers la formation d'étudiants solidaires, fraternels et responsables. C'est dans ce contexte que s'inscrivent ces supports qui visent à renforcer l'éducation religieuse dans une perspective intégrale, humaine et spirituelle. « La mission n'est pas seulement une tâche informative. Elle fait partie intégrante de la vie de l'Église. Nous sommes tous appelés à la vivre, à l'intérieur ou à l'extérieur », a ajouté le père Richard Santos Caycho, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour l'éducation, la culture et les biens culturels, tandis qu'Alfredo León Sánchez, directeur du Bureau national pour l'éducation catholique, a souligné l'importance du travail en synergie avec les OPM, en indiquant les quatre piliers qui soutiennent l'œuvre missionnaire : coopération, animation, formation et spiritualité.<br /> <br />Tue, 09 Dec 2025 09:33:40 +0100ASIE/LIBAN - « Un moment extraordinaire de foi et d'espérance », l'évêque Berardi à propos de la visite du Papehttps://www.fides.org/fr/news/77136-ASIE_LIBAN_Un_moment_extraordinaire_de_foi_et_d_esperance_l_eveque_Berardi_a_propos_de_la_visite_du_Papehttps://www.fides.org/fr/news/77136-ASIE_LIBAN_Un_moment_extraordinaire_de_foi_et_d_esperance_l_eveque_Berardi_a_propos_de_la_visite_du_PapeBeyrouth – « J'ai eu le privilège d'être invité par le patriarche maronite Rai à participer à la visite du Pape Léon au Liban du 30 novembre au 2 décembre. Je parle de privilège car ces journées ont été mémorables, placées sous le signe de la fraternité et de la communion », a déclaré à l'Agence Fides le vicaire apostolique d'Arabie du Nord, Mgr Aldo Berardi, O.SS.T., à propos de la récente visite du Souverain Pontife au Pays du Cèdre.<br /><br />« Le Liban est un pays unique par son histoire et sa foi profonde. Ma participation à ce grand événement représente un moment extraordinaire de foi et d'espérance. Nous sommes conscients des difficultés du Liban, de ses problèmes économiques et sociaux, ainsi que des tensions politiques internes et externes. La situation actuelle ne nous laisse pas indifférents et nous trouble profondément », souligne le prélat. Nous rêvons tous d'un Liban prospère et généreux, d'un Liban laïc qui éduque les peuples, plein d'énergie et de ressources tirées de son passé séculaire. Un Liban multiculturel et tolérant. Cependant, les événements récents en ont fait un pays souffrant qui veut retrouver sa vitalité et son souffle créatif. Dans ce contexte, la visite du Pape Léon a été d'autant plus importante. Le Souverain Pontife devait venir apporter espoir et joie à ce peuple meurtri qui veut se relever. Il en a toutes les ressources et toutes les possibilités ».<br /><br />« J'ai été particulièrement ému lors des différents événements auxquels j'ai participé », souligne le vicaire apostolique de Bahreïn, du Qatar, du Koweït et d'Arabie saoudite. « Nous avons tous ressenti une véritable communion et un regard tourné vers l'avenir. Je garde dans mon cœur les milliers de personnes qui se pressaient dans la rue, toutes religions confondues, et qui vivaient l'historicité de l'événement. Danser sous la pluie pour honorer un chef religieux accueilli comme un frère. Je me souviens des milliers de jeunes catholiques qui ont accueilli des jeunes d'autres religions en exprimant leur espoir devant le Pape, malgré les doutes et les difficultés, les douleurs et les tentations de partir vers d'autres horizons. Un père était venu leur dire d'avoir le courage d'un avenir plus radieux, en construisant leur vie et leur société sur la vérité. Je garde à l'esprit les évêques et les prêtres, les religieuses et les religieux, aussi proches que possible de leur peuple, qui partagent la misère et la douleur, en solidarité avec un troupeau aimé du Seigneur. Ils sont un exemple de proximité et de compassion qui touchent les cœurs.<br /><br />Berardi partage la grande communion de l'Église catholique dans tous ses aspects, rites et traditions, en pressant contre le Cœur du Seigneur, en s'offrant sur l'autel pour devenir une offrande au Père dans l'Esprit Saint. La visite du Pape Léon a redonné de la force. Le souffle vital a repris. Le Liban retrouvera sa force et vivra à nouveau en s'enracinant dans sa foi et en se relevant avec son Seigneur. Les artisans de paix ont ainsi reçu la Paix qui vient de Dieu. Je prie vivement pour que ce pays si cher puisse se relever. Il le mérite », conclut le Vicaire apostolique.<br /> <br /> <br /><br />Tue, 09 Dec 2025 13:09:34 +0100ASIE/SRI LANKA - Dans ce pays dévasté, « il faut repartir de zéro », explique le directeur des OPMhttps://www.fides.org/fr/news/77135-ASIE_SRI_LANKA_Dans_ce_pays_devaste_il_faut_repartir_de_zero_explique_le_directeur_des_OPMhttps://www.fides.org/fr/news/77135-ASIE_SRI_LANKA_Dans_ce_pays_devaste_il_faut_repartir_de_zero_explique_le_directeur_des_OPMColombo - « Maintenant que le typhon a fini de semer la destruction, on peut constater les dégâts incommensurables causés aux infrastructures et à la vie de centaines de milliers de personnes. Le pays tout entier a été dévasté, et les dégâts sont trois fois supérieurs à ceux du tsunami de 2004. Routes, maisons, voies ferrées, ponts détruits : la dévastation est impressionnante. Une marée de boue a bouleversé la vie de nombreuses personnes qui doivent repartir de zéro. C'est un nouveau départ, il faut se retrousser les manches et recommencer », déclare à l'Agence Fides le père Basil Rohan Fernando, prêtre de Colombo et directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires au Sri Lanka, alors que le pays tente de se relever après la fureur du cyclone Ditwah.<br />« Il est frappant de voir les dégâts causés par la boue qui, dans les maisons encore debout, a tout englouti, ustensiles, livres, vêtements : tout est inutilisable. Les gens sont désespérés, ils se sont retrouvés du jour au lendemain avec pour seuls biens les vêtements qu'ils portaient. C'est vraiment très triste », constate le prêtre. <br />« On s'efforce maintenant de nettoyer les maisons, mais comme je l'ai dit, il n'en reste que les ossatures. Et il y a le problème de la survie et de la satisfaction des besoins primaires : où trouver de la nourriture et un peu de riz ? Et où le cuisiner ? », note-t-il. « L'agriculture et la pêche ont subi des dommages très graves : d'immenses plantations de thé et d'autres cultures ont été détruites, ce qui pose le problème de la survie de milliers d'agriculteurs et de pêcheurs, qui représentent une part importante de l'économie nationale », souligne le directeur des OPM.<br />« Dans tout cela, note-t-il, il faut reconnaître l'engagement extraordinaire du gouvernement : des aides sont offertes aux familles et les équipes de secours et d'urgence, venues également de l'étranger, sont actives sur tout le territoire national ».<br />Le père Fernando ne manque pas de souligner l'engagement solidaire des communautés catholiques : « Il y a une grande mobilisation, tout le monde est prêt à donner de soi, les jeunes volontaires s'activent surtout dans différentes régions du pays, en particulier dans les zones les plus touchées, comme les diocèses de Badulla et Kandy, au centre de l'île. C'est un esprit qui réchauffe les cœurs souffrants », affirme-t-il. « Témoignant de l'engagement de l'Église à soutenir les fidèles dans les moments difficiles, l'évêque de Badulla, Jude Nishantha Silva, a rendu visite à certaines communautés pour apporter du réconfort et assurer une proximité concrète, en apportant des biens de première nécessité. Et beaucoup d'autres prêtres et consacrés font de même ». Aux côtés de Caritas, « les groupes des Œuvres Pontificales Missionnaires sont également actifs dans l'aide aux familles : nous mettons tous à disposition des ressources pour les partager avec ceux qui ont tout perdu », dit le prêtre.<br />Le père Fernando rappelle : « Vivons cette période de l'Avent comme un temps privilégié de solidarité et de charité. Nous sommes unis spirituellement, en communion d'esprit, et nous ressentons la proximité du Pape Léon, que nous remercions d'avoir pensé à nous lors de l'Angélus du 7 décembre : il nous porte dans son cœur et nous exprime son affection et ses prières ; c'est pour nous un grand encouragement ».<br />« Nous approchons de Noël, un temps d'espérance. Prions et croyons que ce sera pour le Sri Lanka un moment de renaissance et de nouvel espoir pour l'avenir », conclut le père Fernando.<br /> <br />Tue, 09 Dec 2025 13:07:34 +0100AFRIQUE/NIGERIA - « Les otages libérés sont en route pour retrouver leurs familles », déclare à Fides l'évêque de Kontagorahttps://www.fides.org/fr/news/77140-AFRIQUE_NIGERIA_Les_otages_liberes_sont_en_route_pour_retrouver_leurs_familles_declare_a_Fides_l_eveque_de_Kontagorahttps://www.fides.org/fr/news/77140-AFRIQUE_NIGERIA_Les_otages_liberes_sont_en_route_pour_retrouver_leurs_familles_declare_a_Fides_l_eveque_de_KontagoraAbuja – « Les 100 jeunes libérés se dirigent de Minna, la capitale de l'État du Niger, vers Papiri afin de pouvoir retrouver leurs familles », a déclaré à l'Agence Fides Bulus Dauwa Yohanna, évêque de Kontagora, le diocèse où, le 21 novembre, 315 personnes, élèves et personnel scolaire, avaient été enlevées par un commando armé qui avait attaqué l'école catholique St. Mary .<br />« L'annonce de leur libération a été faite par les autorités militaires sans toutefois préciser les circonstances dans lesquelles elle a eu lieu. Les enfants libérés ont été emmenés à Minna et sont maintenant de retour à Papiri pour enfin retrouver leurs proches », déclare l'évêque.<br />Un peu plus d'une centaine de personnes sont toujours aux mains des ravisseurs , mais nous sommes confiants que nous pourrons bientôt les retrouver eux aussi », conclut Mgr Yohanna. <br />Dans une déclaration du diocèse de Papiri partagée avec l'Agence Fides, Mgr Yohanna remercie le président nigérian Bola Ahmed Tinubu pour son engagement en faveur de la libération des étudiants. <br />Tue, 09 Dec 2025 13:03:12 +0100AFRIQUE/NAMIBIE - Confirmation du directeur des Œuvres Pontificales Missionnaireshttps://www.fides.org/fr/news/77139-AFRIQUE_NAMIBIE_Confirmation_du_directeur_des_OEuvres_Pontificales_Missionnaireshttps://www.fides.org/fr/news/77139-AFRIQUE_NAMIBIE_Confirmation_du_directeur_des_OEuvres_Pontificales_MissionnairesCité du Vatican - Le Cardinal Luis Antonio G. Tagle, Pro-Préfet du Dicastère pour l'Évangélisation , a confirmé, le 30 octobre 2025, dans ses fonctions de Directeur national des Œuvres Pontificales Missionnaires en Namibie, jusqu'au 4 avril 2029, le père Mathias Tshithigona, OMI .<br /> Tue, 09 Dec 2025 12:57:58 +0100AFRIQUE/BÉNIN - Le coup d'État manqué au Bénin met en évidence les fractures régionales en Afrique de l'Ouesthttps://www.fides.org/fr/news/77137-AFRIQUE_BENIN_Le_coup_d_Etat_manque_au_Benin_met_en_evidence_les_fractures_regionales_en_Afrique_de_l_Ouesthttps://www.fides.org/fr/news/77137-AFRIQUE_BENIN_Le_coup_d_Etat_manque_au_Benin_met_en_evidence_les_fractures_regionales_en_Afrique_de_l_OuestCotonou – Le coup d'État manqué au Bénin met en évidence les fractures existant entre les pays d'Afrique occidentale. Dans la nuit du 7 au 8 décembre, certains membres de la Garde nationale ont attaqué la résidence présidentielle à Cotonou, occupé le siège de la télévision d'État, puis annoncé en direct à la télévision la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la création d'un « Comité militaire pour la refondation » dirigé par le lieutenant-colonel Pascal Tigri. Les putschistes ont justifié leurs actions comme visant à lutter contre les maux du pays qu'ils ont identifiés : mauvaise administration, favoritisme au sein de l'armée, abandon des soldats tués au combat et de leurs familles, détérioration de la sécurité dans le nord, coupes dans les soins de santé, augmentation des impôts et restrictions des libertés politiques.<br />La tentative de coup d'État a été dénoncée par la Conférence épiscopale locale qui, dans une déclaration signée par son président, Mgr Roger Houngbédji, archevêque de Cotonou, « a fermement condamné tout recours à la violence ou à des actions susceptibles de compromettre la paix et l'unité ».<br />La réaction rapide des militaires restés fidèles au gouvernement civil a permis de libérer le siège de la télévision, tandis que l'aviation nigériane prenait le contrôle de l'espace aérien béninois pour ensuite bombarder la caserne des putschistes. Ces derniers se sont rendus et ont été pour la plupart arrêtés.<br />Les autres États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest sont également intervenus. La Côte d'Ivoire, en particulier, a envoyé une unité de ses forces spéciales qui s'est jointe aux troupes nigérianes et locales pour sécuriser le pays.<br />L'intervention du Nigeria et de la Côte d'Ivoire est considérée comme un signal affirmant qu'aucun autre coup d'État militaire ne sera toléré dans les pays d'Afrique de l'Ouest après ceux du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Ces trois États ont déclaré leur sortie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et ont créé l'Alliance des États du Sahel qui s'oppose à ses anciens partenaires de la CEDEAO. La junte militaire du Burkina Faso a déclaré le 7 décembre qu'un avion C-130 de l'armée de l'air nigériane, avec à son bord deux membres d'équipage et neuf militaires, avait violé l'espace aérien de l'Alliance des États du Sahel sans autorisation préalable. Selon les autorités burkinabè, l'avion a été contraint d'atterrir à l'aéroport de Bobo-Dioulasso. L'armée de l'air nigériane a toutefois démenti cette version des faits, affirmant que son avion était en route vers le Portugal lorsqu'une panne l'a contraint à effectuer un atterrissage d'urgence à l'aéroport burkinabè. <br />Tue, 09 Dec 2025 12:54:46 +0100ASIE/CORÉE DU SUD - Des vidéos créées à l'aide de l'intelligence artificielle trompent les fidèles : l'alerte des évêqueshttps://www.fides.org/fr/news/77122-ASIE_COREE_DU_SUD_Des_videos_creees_a_l_aide_de_l_intelligence_artificielle_trompent_les_fideles_l_alerte_des_evequeshttps://www.fides.org/fr/news/77122-ASIE_COREE_DU_SUD_Des_videos_creees_a_l_aide_de_l_intelligence_artificielle_trompent_les_fideles_l_alerte_des_evequesSéoul - Des vidéos créées à l'aide de l'intelligence artificielle , diffusées sur YouTube et d'autres réseaux sociaux, utilisent les évêques catholiques coréens pour diffuser de fausses informations, de fausses doctrines ou demander des dons en argent : c'est l'alerte lancée par les médias officiels de la Conférence épiscopale de Corée qui mettent en garde les fidèles contre l'utilisation fallacieuse et manipulatrice des moyens d'IA qui cherchent à influencer les fidèles.<br />La diffusion de plus en plus large de ces vidéos suscite des inquiétudes et incite l'Église à appeler à la plus grande prudence contre la désinformation.<br />Récemment, des vidéos et des photos officielles de l'archevêque Jeong Soon-taek de Séoul et de l'évêque Lee Seong-hyo de Masan ont été reprises et modifiées, retravaillées à l'aide de l'IA pour créer des contenus trompeurs, qui induisent les fidèles en erreur car ils semblent être les véritables déclarations des évêques. « C'est une tendance à la hausse », notent les médias officiels des évêques coréens.<br />Certains croyants, qui ont vu ces vidéos, sont tombés dans le piège et ont accepté ces informations comme véridiques, publiant des commentaires tels que « Merci, Seigneur » ; d'autres ont envoyé des dons en argent.<br />Sur la chaîne officielle de la Conférence épiscopale, il est réaffirmé que « les évêques n'ont jamais fait les déclarations présentées dans ces vidéos » et qu'il s'agit « d'actes arbitraires de la part de YouTubers ». « Nous demandons aux croyants d'appuyer sur le bouton de signalement de YouTube chaque fois qu'ils tombent sur de telles vidéos », souligne-t-on.<br />La Conférence épiscopale de Corée a exhorté à plusieurs reprises les fidèles à ne pas considérer comme vraies les informations sur l'Église trouvées sur le web et non vérifiées . En novembre dernier, les évêques ont publié une note officielle intitulée « Lignes directrices pour un accès correct aux contenus des médias catholiques ». Le document explique : « Même si une vidéo ou un message inclut le visage, la voix ou le discours de l'évêque, si la source n'est pas le canal officiel ou un organe de presse catholique, il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'un montage ou d'un résumé non autorisé ».<br />Le document ajoute : « Lorsque vous tombez sur une vidéo ou une publication dont l'origine n'est pas claire, contactez votre curé ou votre diocèse, vérifiez les documents officiels de l'Église catholique ou les paroles de l'évêque sur le site web officiel ».<br /> Mon, 08 Dec 2025 16:49:55 +0100ASIE/HONG KONG - Cardinal Chow : La situation de notre Église doit être considérée en se basant sur la réalité des faits et non sur de fausses informationshttps://www.fides.org/fr/news/77134-ASIE_HONG_KONG_Cardinal_Chow_La_situation_de_notre_Eglise_doit_etre_consideree_en_se_basant_sur_la_realite_des_faits_et_non_sur_de_fausses_informationshttps://www.fides.org/fr/news/77134-ASIE_HONG_KONG_Cardinal_Chow_La_situation_de_notre_Eglise_doit_etre_consideree_en_se_basant_sur_la_realite_des_faits_et_non_sur_de_fausses_informationsHong Kong – Élargir les horizons, trouver le temps d'être proche des jeunes et inviter tout le monde – en particulier ceux qui expriment des opinions à distance – à considérer les événements et la situation de l'Église à Hong Kong en suivant des critères raisonnables et en s'en tenant aux faits objectifs. Tels sont quelques-uns des projets pour l'avenir exposés par le cardinal Stephen Chow Sau-yan, évêque de Hong Kong, dans une interview accordée à l'hebdomadaire diocésain KungKaoPo , à l'occasion du quatrième anniversaire de sa création cardinalice, le 4 décembre 2021.<br />Dans ses réponses, le cardinal jésuite fait également l'éloge de son équipe de collaborateurs et raconte qu'il suit des séries télévisées chinoises pour améliorer sa connaissance du mandarin. <br />Dans l'interview, le cardinal rapporte que lors de ses visites à l'étranger, il a souvent l'occasion d'expliquer la situation à Hong Kong à des groupes et à des personnes qui émettent des jugements sans connaître la situation sur le terrain et en se basant sur des informations inexactes.<br />L'évêque de Hong Kong ajoute qu'il ne faut pas se laisser intimider ou scandaliser par les critiques ou les attaques, reconnaissant que « c'est ce qu'un cardinal devrait faire ». Il fait référence à son récent voyage en Australie, où il s'était rendu pour « partager mes expériences de vie à Hong Kong. Je crois que tout ce qui se dit doit être fondé sur des faits ; il ne faut pas répandre de rumeurs. Sinon, on risque seulement de rendre les choses plus confuses, plus compliquées et d'entraver le dialogue. Peut-être, ajoute-t-il, n'ai-je pas de réponse à toutes les questions, mais j'espère au moins que les citoyens à l'étranger comprennent la situation de l'Église à Hong Kong ». De plus, « en tant que cardinal, je pense que certaines choses doivent être dites. Par exemple, lorsqu'un journaliste m'a demandé : « Hong Kong manque de liberté religieuse et persécute les religions... », si j'étais resté silencieux, cela aurait impliqué un consentement tacite à ces affirmations. En réalité, cela dépend de ce que l'on entend par « liberté religieuse ». J'ai répondu : « Venez à Hong Kong et voyez par vous-même ». Je ne perçois aucune persécution religieuse ici. Nous pouvons fréquenter librement l'église, quel que soit notre âge ; les catholiques peuvent gérer des écoles à Hong Kong et discuter de religion dans les écoles ; Caritas Hong Kong fournit divers services aux citoyens, dont beaucoup sont financés par le gouvernement ». « J'espère sincèrement que tout le monde s'informera bien des faits avant de s'engager dans une conversation sensée ».<br />Après le tragique incendie qui a ravagé six gratte-ciel à Hong Kong, le cardinal Chow a organisé deux collectes de fonds au profit des familles des 158 victimes, offrant également un soutien spirituel aux catholiques et à tous les habitants de Hong Kong face à cette tragédie collective. « Le Seigneur », a-t-il déclaré dans son homélie du dimanche 30 novembre, « n'est pas une divinité détachée, loin des préoccupations terrestres. Il est proche de nous, il marche à nos côtés tout au long de notre vie. Il partage nos joies et nos peines, il participe à nos sentiments... Nous pouvons avoir confiance que le Seigneur, qui aime la vie, prendra soin des âmes des défunts ». Concernant les causes de la tragédie, il a déclaré qu'il fallait suivre l'esprit de recherche pour « faire son autocritique, identifier avec objectivité et courage les erreurs et s'engager à mettre en œuvre des remèdes appropriés ou des réformes fondamentales », sans tomber dans la haine et les accusations mutuelles.<br />Sun, 07 Dec 2025 14:24:56 +0100ASIE/PAKISTAN - Un pasteur presbytérien assassiné : les chrétiens en deuil et en prière pour la paix, en cette période de l'Aventhttps://www.fides.org/fr/news/77132-ASIE_PAKISTAN_Un_pasteur_presbyterien_assassine_les_chretiens_en_deuil_et_en_priere_pour_la_paix_en_cette_periode_de_l_Aventhttps://www.fides.org/fr/news/77132-ASIE_PAKISTAN_Un_pasteur_presbyterien_assassine_les_chretiens_en_deuil_et_en_priere_pour_la_paix_en_cette_periode_de_l_AventGujranwala – Une profonde douleur envahit la communauté chrétienne de Gujranwala qui, hier, 6 décembre, a célébré les funérailles du pasteur presbytérien Kamran Michael Naz, tué le 5 décembre par balle à Gujranwala, dans la province du Pendjab, par un agresseur inconnu. Des fidèles de différentes confessions chrétiennes se sont rassemblés et ont pris part à la célébration funéraire, qui s'est tenue dans l'église presbytérienne Saint-Paul à Gujranwala. Ce meurtre a suscité une profonde souffrance et une grande indignation au sein de la communauté, qui s'est ralliée autour de la famille lors d'une cérémonie d'adieu émouvante.<br />Le pasteur Kamran accompagnait sa fille à l'école, vers 8 heures du matin, le 5 décembre, lorsqu'un homme s'est approché de lui et lui a tiré trois coups de feu dans le dos, avant de s'enfuir. Le pasteur avait déjà reçu des menaces et avait été victime d'un attentat en septembre dernier . Mais, malgré les intimidations dont il faisait l'objet - et les accusations de « prosélytisme » portées contre lui par certains musulmans - il continuait à accomplir sa mission au service de la communauté avec courage et humilité, comme l'ont souligné les fidèles.<br />« Cette attaque est particulièrement déchirante car sa fille a assisté au meurtre et est traumatisée. La petite fille a courageusement tenté de frapper le meurtrier avec la canne que l'homme utilisait après avoir subi la première tentative d'assassinat », raconte à l'Agence Fides le père Lazar Aslam, OFM Cap, frère capucin et vice-responsable de la « Commission nationale pour la paix », un organisme qui réunit des représentants de différentes religions . « Malgré les menaces constantes et son handicap, le pasteur Kamran n'a cessé de remplir fidèlement la mission qui lui avait été confiée par Jésus-Christ. Sa mort a traumatisé sa famille et plongé toute la communauté dans le deuil et la peur », souligne le frère.<br />« Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement pakistanais de mener une enquête transparente sur le meurtre du pasteur Kamran et de protéger les personnalités religieuses de premier plan », note-t-il. En attendant, en ce qui concerne les mesures de sécurité, le gouvernement central et les gouvernements provinciaux demandent aux églises et aux institutions chrétiennes d'organiser et de financer elles-mêmes les gardes et les dispositifs de sécurité en vue de la période de Noël. <br />« Le meurtre du pasteur témoigne de manière bouleversante de l'insécurité croissante dans laquelle vivent les communautés chrétiennes pakistanaises, victimes de discrimination et de haine en raison de leur foi. L'égalité des droits n'est toujours pas garantie et les femmes les plus vulnérables subissent des conversions forcées à l'islam », souligne Aslam, qui appelle à «la mise en place urgente et à l'action efficace de la Commission nationale pour les minorités », que le Parlement pakistanais vient d'approuver et qui devra être mise en place rapidement .<br />« Alors que, pendant le temps de l'Avent, nous nous préparons à célébrer la naissance du Christ, prions pour la paix et l'amour que le Christ a apportés à l'humanité. Souvenons-nous dans nos prières de la famille du pasteur Kamran et de tous les chrétiens qui font face à des difficultés, des souffrances, des injustices, des violences », conclut-il.<br /> Sun, 07 Dec 2025 14:12:31 +0100À l'Urbanienne, conférence magistrale de l'ambassadeur de Malaisie auprès du Saint-Siège sur « l'inclusivité et la durabilité dans les activités de l'ASEAN »https://www.fides.org/fr/news/77129-A_l_Urbanienne_conference_magistrale_de_l_ambassadeur_de_Malaisie_aupres_du_Saint_Siege_sur_l_inclusivite_et_la_durabilite_dans_les_activites_de_l_ASEANhttps://www.fides.org/fr/news/77129-A_l_Urbanienne_conference_magistrale_de_l_ambassadeur_de_Malaisie_aupres_du_Saint_Siege_sur_l_inclusivite_et_la_durabilite_dans_les_activites_de_l_ASEANRome – Le dialogue interculturel dans la coopération transrégionale asiatique et mondiale sera au centre de la conférence magistrale de l'ambassadeur de Malaisie auprès du Saint-Siège, Hendy Assan, prévue le mercredi 10 décembre à 10h30 à Rome, à l'Auditorium Saint Jean-Paul II de l'Université Pontificale Urbanienne, via Urbano VIII 16.<br /><br />L'ambassadeur s'attardera sur le rôle de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est , une organisation régionale fondée en 1967 pour promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité en Asie du Sud-Est, qui compte aujourd'hui onze membres : Brunei Darussalam, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Vietnam et le Timor-Leste.<br /> <br />En 2025, la présidence de l'ASEAN revient à la Malaisie, qui l'exerce sous l'égide de « l'inclusivité et la durabilité », thèmes que l'ambassadeur Assan développera dans sa réflexion.<br /><br />La conférence analysera l'engagement croissant de l'ASEAN en tant que pont entre l'Indo-Pacifique et l'Europe, ainsi que sa contribution croissante à la résolution des défis mondiaux tels que le changement climatique, le développement durable, la transformation numérique et la résolution des conflits.<br /> <br />La discussion mettra l'accent sur la présidence malaisienne de l'ASEAN. Dans le contexte international actuel, la Malaisie, à la tête de l'ASEAN, promeut notamment la transition écologique, la résilience climatique et les objectifs de développement durable , l'inclusion numérique, la protection sociale et un développement équitable, en renforçant les institutions de l'ASEAN et en amplifiant la voix mondiale de la région.<br /> <br />Le cardinal Luis Antonio Gokim Tagle, Pro-préfet du Dicastère pour l'évangélisation et grand chancelier de l'Université Pontificale Urbanienne, ainsi que le professeur Vincenzo Buonomo, délégué pontifical et recteur de l'Université Pontificale Urbanienne, prononceront quelques mots de bienvenue. La session d'approfondissement avec questions et réponses sera modérée par le professeur Alessandro Dell'Orto, directeur du Centre d'études chinoises et asiatiques de l'Université Pontificale. Sat, 06 Dec 2025 16:24:55 +0100AFRIQUE/R.D. CONGO- La signature de la paix entre la RDC et le Rwanda et le nouveau paradigme américain en matière de sécurité pour l'Afriquehttps://www.fides.org/fr/news/77127-AFRIQUE_R_D_CONGO_La_signature_de_la_paix_entre_la_RDC_et_le_Rwanda_et_le_nouveau_paradigme_americain_en_matiere_de_securite_pour_l_Afriquehttps://www.fides.org/fr/news/77127-AFRIQUE_R_D_CONGO_La_signature_de_la_paix_entre_la_RDC_et_le_Rwanda_et_le_nouveau_paradigme_americain_en_matiere_de_securite_pour_l_AfriqueKinshasa – « Nous réaffirmons notre engagement en faveur de la mise en œuvre de l'Accord de paix entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, signé le 27 juin 2025, et de la Déclaration de principes signée le 25 avril 2025 », affirme la « déclaration commune de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda à l'occasion de la signature des Accords de Washington pour la paix et la prospérité ».<br />Les accords ont été signés hier, 4 novembre, à Washington, par le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et celui du Rwanda, Paul Kagame, en présence du président américain Donald J. Trump.<br />Les deux pays réaffirment leur engagement à traiter les questions liées à la sécurité, à promouvoir l'intégration économique et à permettre le retour en toute sécurité des personnes déplacées et des réfugiés. <br />Une importance particulière est accordée aux aspects économiques ; le Rwanda et la RDC s'engagent à multiplier « les initiatives de développement économique régional et international et les opportunités d'investissement dans tous les secteurs, notamment l'exploitation minière, les infrastructures, le développement industriel et la gestion des parcs nationaux ».<br />Il s'agit de poursuivre dans la voie tracée par les accords du 27 juin, également signés à Washington , mais qui ne tiennent pas compte des besoins des populations locales .<br />En parrainant les accords de paix dans l'est de la RDC, l'administration américaine entend avoir accès aux immenses ressources minières du pays. Cet objectif a été explicitement énoncé dans le document définissant les lignes directrices de la stratégie de sécurité nationale des États-Unis, rendu public le 5 décembre. Dans le paragraphe consacré à l'Afrique, il est déclaré : « Les États-Unis doivent chercher à collaborer avec certains pays sélectionnés afin de réduire les conflits, de promouvoir des relations commerciales mutuellement avantageuses et de passer d'un paradigme d'aide à un paradigme fondé sur l'investissement et la croissance, capable d'exploiter les abondantes ressources naturelles et le potentiel économique latent de l'Afrique ». <br />Sat, 06 Dec 2025 16:17:40 +0100EUROPE/RUSSIE - « C'est moi qui ai fabriqué ce sac ! » Petits miracles dans la « Boutique de Saint Nicolas »https://www.fides.org/fr/news/77121-EUROPE_RUSSIE_C_est_moi_qui_ai_fabrique_ce_sac_Petits_miracles_dans_la_Boutique_de_Saint_Nicolashttps://www.fides.org/fr/news/77121-EUROPE_RUSSIE_C_est_moi_qui_ai_fabrique_ce_sac_Petits_miracles_dans_la_Boutique_de_Saint_Nicolaspar Chiara Dommarco<br /><br />Moscou – En entrant dans les deux salles de la Bottega San Nicola à Moscou, on est immédiatement plongé dans les activités qui l'animent quotidiennement : une grande quantité de jupes, de serviettes, de sacs, de machines à coudre, d'objets en forme de petite maison, de cheval, d'ange, une imprimante 3D, un four à céramique et des jeunes gens occupés à travailler.<br />Située à une vingtaine de minutes à pied de la cathédrale catholique, la Bottega San Nicola, qui offre du travail à des personnes souffrant d'un handicap intellectuel, a été fondée en 2022 par le père Vasilij Orechov, prêtre orthodoxe de l'église Saint-Nicolas-aux-Trois-Collines. « Nous les aidons à se sentir pleinement épanouis dans la vie, autonomes, utiles, prêts à créer, à se réjouir, à se rapprocher de Dieu, à nouer des amitiés et à s'amuser. Nous avons créé un espace inclusif, où les personnes souffrant d'un handicap intellectuel peuvent exprimer au mieux leurs qualités et continuer à les développer », explique le père Vasilij à l'Agence Fides.<br />La Bottega emploie 10 éducateurs et 24 jeunes adultes handicapés et est toujours à la recherche de soutien financier : elle existe grâce aux dons de la paroisse, de ceux qui la découvrent, aux objets fabriqués par les jeunes eux-mêmes et ensuite vendus. Récemment, elle a également obtenu des financements du Fonds pour les subventions présidentielles. « Nous proposons de nombreuses activités différentes, afin que nos bénéficiaires puissent en apprendre davantage sur la vie et vivre des expériences nouvelles et intéressantes : cours de flûte à bec, ateliers, fêtes et événements musicaux, excursions, chants et jeux. Mais le plus important, c'est qu'ils aient du travail », ajoute le prêtre.<br />La Bottega est ouverte du lundi au samedi, de 10h30 à 18h. Pour les éducateurs, c'est un lieu où ils peuvent mettre à profit leurs compétences professionnelles et qui leur offre la possibilité de s'épanouir sur le plan humain. Les paroles spontanées d'un jeune handicapé, reprises en chœur par ses collègues, témoignent de l'efficacité de l'expérience qu'ils vivent à la Bottega : « J'aime beaucoup mon travail, regardez le sac que j'ai fait, c'est moi qui l'ai fait ! ». Et l'une d'entre elles n'a pas voulu être « dérangée » : « Je suis en train de faire un sapin de Noël en coton, je ne peux pas me laisser distraire ! ».<br />« L'envie de créer cet atelier, a poursuivi le père Vasilij, est née lorsque j'ai rencontré des personnes qui, depuis leur enfance, font face à des défis bien plus grands que ceux que nous rencontrons tous : pour elles, chaque petit pas en avant est un exploit. J'ai voulu rendre leur vie un peu plus riche et intéressante ! C'est le Seigneur qui m'a inspiré cela ! J'ai toujours senti son soutien et sa bénédiction tout au long de ce chemin, et bien sûr, celui de ma famille, en particulier de ma femme ». <br />L'initiative a touché, bien que de différentes manières, la vie de toute la paroisse : souvent, le curé et les autres prêtres qui y officient rendent visite à la Bottega et les paroissiens ont appris à être attentifs et gentils envers les personnes handicapées qu'ils rencontrent désormais souvent dans la paroisse. « Quand je vois les jeunes de la Bottega participer à la liturgie et découvrir la joie de la relation avec Dieu, j'ai vraiment le sentiment que tout ce que nous faisons n'est pas vain », confie le père Vasilij.<br /><br />Sat, 06 Dec 2025 16:12:34 +0100AFRIQUE/CÔTE D'IVOIRE - Être artisans de paix dans la vie quotidienne : forum sur la cohésion sociale en Côte d'Ivoirehttps://www.fides.org/fr/news/77126-AFRIQUE_COTE_D_IVOIRE_Etre_artisans_de_paix_dans_la_vie_quotidienne_forum_sur_la_cohesion_sociale_en_Cote_d_Ivoirehttps://www.fides.org/fr/news/77126-AFRIQUE_COTE_D_IVOIRE_Etre_artisans_de_paix_dans_la_vie_quotidienne_forum_sur_la_cohesion_sociale_en_Cote_d_IvoireAbidjan – « La paix est intégrale, c'est l'harmonie avec soi-même, avec les autres, avec son environnement et avec Dieu », a déclaré le directeur exécutif du Réseau Shalom pour la transformation des conflits et la réconciliation , le père Michel Savadogo, de la Société des Missions Africaines, à l'occasion d'un forum organisé à Yopougon, Abidjan, en collaboration avec la Commission diocésaine pour la justice, la paix et l'environnement du diocèse, sur la cohésion sociale et la paix. <br /><br />La rencontre, qui s'est tenue à la cathédrale Saint-André de Yopougon, a réuni des membres de la CDJPE du diocèse de Yopougon, des responsables communautaires, des associations de jeunes et de femmes et des organisations non gouvernementales.<br /><br />S'adressant aux participants, le père Savadogo, animateur du forum, a réaffirmé que « la paix est axée sur la pleine réalisation de l'être humain. La culture de la paix est donc un ensemble de conditions, d'attitudes et de comportements maintenus au niveau personnel et social qui la favorisent ».<br /><br />Sur la base de la situation décrite par les participants, l'animateur a souligné le rôle crucial qu'ils peuvent jouer personnellement dans la prévention de la violence et la promotion d'une culture de paix, en tant que leaders communautaires ou membres d'associations. <br /><br />À la fin de la réunion, le directeur exécutif de REST-COR a invité tout le monde à prier pour la paix en Côte d'Ivoire et à s'engager à être des artisans de paix dans la vie quotidienne.<br /> <br />Fri, 05 Dec 2025 17:14:46 +0100ASIE/PAKISTAN - Le Parlement approuve la Commission pour les droits des minorités ; Mgr Shukardin : « Une mesure qui donne de l'espoir au pays »https://www.fides.org/fr/news/77125-ASIE_PAKISTAN_Le_Parlement_approuve_la_Commission_pour_les_droits_des_minorites_Mgr_Shukardin_Une_mesure_qui_donne_de_l_espoir_au_payshttps://www.fides.org/fr/news/77125-ASIE_PAKISTAN_Le_Parlement_approuve_la_Commission_pour_les_droits_des_minorites_Mgr_Shukardin_Une_mesure_qui_donne_de_l_espoir_au_paysIslamabad – « Le Parlement pakistanais a approuvé la loi instituant la Commission nationale pour les droits des minorités. C'est une avancée que nous attendions depuis longtemps et qui signifiera pour nous une meilleure protection des droits fondamentaux et de la sécurité. C'est une avancée très positive », déclare Samson Shukardin OFM, évêque d'Hyderabad et président de la Conférence épiscopale du Pakistan, dans un entretien avec l'Agence Fides.<br />L'Assemblée fédérale a approuvé le « National Commission for Minorities Rights Bill 2025 », ouvrant la voie à la création d'un organisme gouvernemental chargé de protéger les droits des communautés non musulmanes au Pakistan . La loi a été approuvée en séance conjointe par le Parlement le 2 décembre, par 160 voix pour et 79 contre, après un débat animé au cours duquel les partis religieux islamiques ont exprimé leur opposition. Les législateurs ont approuvé la loi en votant article par article, dans ce que les observateurs de la société civile qualifient de « jalon important pour les chrétiens, les hindous, les sikhs et les autres minorités du Pakistan ».<br />Mgr Shukardin note : « Il faut rappeler que l'adoption de cette loi fait suite à l'arrêt historique rendu par la Cour suprême en 2014, qui ordonnait aux responsables politiques de créer une commission spéciale dédiée aux droits des minorités, à la suite des violentes attaques contre les églises et d'autres communautés. Cette ordonnance de la Cour a enfin été exécutée », rappelle-t-il, grâce notamment à l'engagement des organisations de la société civile qui, ces dernières années, ont continué à demander sa mise en œuvre. « Je pense que nos communautés, nos jeunes filles et nos familles, dont les droits sont souvent violés en toute impunité, bénéficieront d'une meilleure protection », souligne-t-il. « Les autres chefs chrétiens sont également très favorables à cette mesure, qui est source d'espérance pour toute la nation. Nous espérons tous que la commission contribuera à atténuer les difficultés rencontrées par les chrétiens, les hindous, les sikhs et d'autres groupes vulnérables, en favorisant une société plus juste, plus inclusive et plus fraternelle », conclut le président.<br />Selon le contenu de la loi, la commission pourra surveiller les violations des droits, enquêter sur les abus, examiner les plaintes, inspecter les prisons et les commissariats de police, conseiller le gouvernement sur les politiques et revoir la mise en œuvre des lois qui ont un impact spécifique sur les minorités religieuses, notamment en évitant les discriminations.<br />Parmi les questions qui touchent la vie des communautés non musulmanes figurent les conversions forcées, les mariages forcés, l'abus de la loi sur le blasphème, l'approche parfois sectaire des forces de police ou des tribunaux. La création de la commission d'État, désormais imminente, est considérée comme une étape essentielle pour traiter ces questions.<br /> Fri, 05 Dec 2025 17:11:40 +0100