ASIE/SYRIE - Alep, l'Archevêque Boutros Marayati prend ses fonctions d'Administrateur de l'Église Patriarcale de Cilicie des Arméniens

Alep (Agenzia Fides) - L'Archevêque arménien catholique Boutros Marayati, chef de la communauté arménienne catholique d'Alep, est devenu Administrateur de l'Église Patriarcale de Cilicie des Arméniens, après le décès pour cause de maladie du patriarche arménien catholique Krikor Bedros Ghabroyan (voir Fides 26/5/2021). La nouvelle a été publiée dans l'après-midi du mercredi 26 mai par le Secrétariat du Patriarcat catholique arménien. L'entrée en fonction a eu lieu sur la base de l'article 127 du Code des canons des Églises catholiques orientales, qui stipule que pendant la vacance du siège patriarcal, la fonction d'Administrateur de l'Église patriarcale est assumée par "l'évêque le plus ancien par ordination parmi les évêques de la Curie patriarcale ou, à défaut, parmi les évêques membres du Synode permanent. La principale tâche de l'Administrateur sera de convoquer les membres du synode de l'Église catholique arménienne pour élire le nouveau patriarche.
Boutros Marayati, né à Alep en février 1948, a été ordonné prêtre en 1971 et a été consacré Évêque arménien catholique de sa ville natale en 1990. Pendant les longues années du conflit syrien, il est resté aux côtés des communautés chrétiennes d'Alep, la ville martyre qui a longtemps été un champ de bataille entre les forces militaires loyales au président Bachar al Assad et les milices rebelles, y compris celles d'obédience djihadiste.
En janvier 2014, en tant qu'administrateur apostolique sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis de l'éparchie catholique arménienne de Kamichlié (Qamishli), Mgr Marayati a désavoué l'initiative "Adoptez une paroisse en Syrie" lancée en ligne par un prêtre catholique arménien syrien comme projet de collecte de fonds pour les communautés chrétiennes qui souffrent en Syrie. À cette occasion (voir Fides 11/1/2014), Mgr Marayati a annoncé par l'intermédiaire de l'Agence Fides que le prêtre qui a promu l'initiative n'avait " aucune autorité ni autorisation pour organiser des collectes de fonds au nom et en faveur des paroisses ou des écoles chrétiennes en Syrie. " (GV) (Agence Fides 27/5/2021).

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