EUROPE/ESPAGNE - Témoignages de missionnaires sur la valeur de la vie jusqu'à sa fin naturelle après la légalisation de l'euthanasie en Espagne

mardi, 23 mars 2021 euthanasie   droits fondamentaux   missionnaires   oeuvres pontificales missionnaires  

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Témoignages de missionnaires sur la valeur de la vie jusqu'à sa fin naturelle après la légalisation de l'euthanasie en Espagne

Madrid (Agence Fides) – Le Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires d'Espagne, le Père José María Calderón, a publié, suite à l'approbation de la loi légalisant l'euthanasie en Espagne, une déclaration envoyée également à l'Agence Fides, dans laquelle il affirme : « L'Eglise, avec ses missionnaires, prend soin, bien des fois, de manière héroïque, de nombreuses personnes qui souffrent de maladies terribles, inguérissables et mortelles. Elle prend soin d'eux avec l'affection de ceux qui ont entre les mains la possibilité pour cet homme ou cette femme malades, de se savoir aimé et pour cela apprécié et digne. Ces missionnaires nous enseignent que la vie a une valeur lorsqu'elle devient service, préoccupation et dévouement envers les autres, spécialement ceux qui sont les plus nécessiteux et les plus défavorisés.
Il est dommage que, dans notre monde développé, avec beaucoup plus de moyens matériels et sanitaires, la vie de la personne ne mérite pas d’être soignée jusqu'à son terme et qu'il soit décidé – comme si nous disposions des clefs de la vie et de la mort – lorsque la vie d'une personne malade n'a plus de valeur ou de signification. Face à l'immense valeur qui est reconnue à la vie dans de nombreuses cultures au sein desquelles œuvrent nos missionnaires, , la loi que le Congrès espagnol a approuvé la semaine passée en matière d'euthanasie et de suicide assisté, constitue une nouvelle preuve du fait que l'homme, dans notre société, n'a de valeur que lorsqu'il est utile alors qu'à celui qui souffre est retirée la vie au lieu de l'accompagner et de l'aider à vivre ces moments dans la paix et de le faire sentir aimé ».
Le Père José María Calderón Castro, achève par ces mots : « Nous remercions l'Eglise et les missionnaires qui se trouvent dans des pays lointains pour nous avoir fourni cette leçon d'humanité et de charité envers ceux auxquels nous ne pouvons donner qu'une chose, à savoir l'amour, la seule chose dont nous avons tous le plus besoin ». (CE) (Agence Fides 23/03/2021)


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