AMÉRIQUE/EL SALVADOR - Archevêque Escobar Alas : non à la réforme de la Constitution selon un projet international sur l'avortement et l'euthanasie

mercredi, 29 septembre 2021 avortement   euthanasie   lois   eglises locales   onu  

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San Salvador (Agence Fides) - L'Archevêque de San Salvador, José Luis Escobar Alas, a désapprouvé dimanche dernier, 26 septembre, les propositions de réforme de la Constitution dans lesquelles on fait référence à l'avortement et à l'euthanasie. "Il est triste qu'ils essaient de présenter à l'Assemblée un projet qui suit les schémas, que nous connaissons bien, d'un agenda international promu par l'ONU et d'autres organisations internationales, pour nous imposer l'avortement, la légalisation de l'avortement, qu'ils n'appellent même pas ainsi mais 'santé reproductive' ou 'interruption du processus gestationnel', et d'autres choses de ce genre qu'ils ont inventées pour confondre les gens", a déclaré Mgr Escobar Alas.
L'Archevêque a assuré que les politiciens sont conscients que "la constitution politique a des défauts", comme la protection de l'enrichissement illicite, la négation de la "démocratie participative", qui est ordonnée, selon l'analyse de l'Archevêque, à la représentation "par le seul véhicule que sont les partis politiques", et la protection des fonctionnaires.
L'Eglise est confiante, a poursuivi Mgr Escobar Alas, que le Président Bukele tiendra sa parole, étant donné que le 17 septembre, il s'est engagé à ne pas accepter les réformes qui soutiennent l'avortement et l'euthanasie. "J'ai décidé, pour qu'il n'y ait pas de doutes, de ne proposer aucune sorte de réforme à aucun article ayant trait au droit à la vie (à partir du moment de la conception), au mariage (en ne gardant que la conception originale, un homme et une femme) ou à l'euthanasie", a publié Nayib Bukele, Président du Salvador, sur ses réseaux sociaux. L'Archevêque espère que cet engagement et cette décision du Président se concrétiseront, sinon ce serait "un grand échec".
Les réformes de la Constitution peuvent être introduites sur la base de l'article 248 de la Constitution elle-même, qui stipule que ces réformes doivent être approuvées par l'Assemblée législative avec 43 voix (la moitié plus un des députés). Pour que cette réforme soit mise en œuvre, elle doit être ratifiée par la prochaine Assemblée législative, avec un vote des deux tiers des députés, soit 56 voix, et la réforme peut être proposée par au moins 10 députés. (CE) (Agence Fides 29/09/2021)


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