AMERIQUE/NICARAGUA - Prise de position de la Commission Justice et Paix de l'Archidiocèse de Managua contre les violations des droits fondamentaux et pour la construction d'une société pluraliste

vendredi, 11 décembre 2020 situation sociale   politique   droits fondamentaux   eglises locales  

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Prise de position de la Commission Justice et Paix de l'Archidiocèse de Managua contre les violations des droits fondamentaux et pour la construction d'une société pluraliste

Managua (Agence Fides) – La Commission Justice et Paix de l'Archidiocèse de Managua a exhorté, dans une Lettre pastorale, à la fin de la violation et du manque de respect pour les droits fondamentaux, espérant que les nicaraguayens pourront « célébrer ce Noël dans la joie, sans prisonniers politiques, dans la liberté d'expression et sans répression ». « Nous devons construire une société pluraliste, qui accueille des pensées, des croyances et des opinions différentes, dans le respect réciproque » indique la lettre transmise à Fides.
Citant l'Encyclique Omnes fratres du Pape François, signée le 3 octobre dernier, la Commission affirme que, malheureusement, chez certains « prévaut l'habitude de disqualifier rapidement l'adversaire, lui appliquant des épithètes humiliants, au lieu de l'affronter danas un dialogue oufert et respectueux dans lequel est recherchée une synthèse gagnante ».
L'Archidiocèse espère que « les aspirations à la paix, à la justice, à la liberté et à la joie qui ont aujourd'hui été violées par tant de corruption, de répression, d'abus et de manque de respect pour les droits fondamentaux (…) feront irruption une fois encore dans le cœur des nicaraguayens avec une vitalité nouvelle ».
Le Message insiste sur le fait que, « dans l'avenir immédiat, la perspective des nicaraguayens qui aiment ce pays exclut tout type de solution violente », insistant sur la conscience du fait que la seule voie possible est celle de la démocratie.
Le document de la Commission Justice et Paix remercie « la réponse généreuse et spontanée des personnes suite aux catastrophes naturelles » tout en déplorant que « une fois encore, celles-ci ont mis à nue la pauvreté structurelle à laquelle il n'a pas été remédié depuis des décennies, une pauvreté aggravée par la situation politique face aux disgrâces de la nation ».
La population évacuée des zones frappées par les ouragans a dénoncé la préférence faite par les autorités en matière de distribution des aides humanitaires et le manque de soutien aux personnes ne sympathisant pas pour le gouvernement du Président Ortega. (CE) (Agence Fides 11/12/2020)


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