AMÉRIQUE /CHILI - La sagesse de Dieu contraste avec la "politique" et les nombreux "programmes" démographiques : l'évêque de Melipilla à l'occasion de la fête des mères

lundi, 15 mai 2023 femmes   maternité   droits fondamentaux   politique   situation sociale   famille  

Melipilla (Agence Fides) - "Célébrer la fête des mères doit également signifier une volonté de la part des responsables des programmes de travail, de santé, d'entreprise et de logement, afin que les femmes puissent accomplir leur mission de mère accueillie par tous. La sagesse de Dieu contraste avec la "politique" et les nombreux "programmes" démographiques de ce monde. La crèche est un cri prophétique de Dieu en faveur de la maternité et de la vie". Ceci est un extrait du message que l'évêque de Melipilla, Monseigneur Cristian Contreras Villaroel, a publié hier à l'occasion de la "Fête des mères".
Soulignant que peu de fêtes obtiennent une adhésion aussi large des Chiliens que la fête des mères, l'évêque rappelle qu'il s'agit d'une fête familiale : "Les enfants, les jeunes et les adultes célèbrent ou se souviennent de celles qui nous ont donné la vie, qui ont veillé à notre développement et qui nous ont transmis le grand honneur de la foi... Elles nous ont également appris que la Vierge Marie est la mère qui nous défend et nous protège depuis le ciel".
Monseigneur Contreras Villaroel écrit que la Vierge Marie "connaît les joies et les peines de notre vie humaine" : pour Marie et Joseph, il n'y avait pas de place à l'auberge et l'Enfant Dieu est né dans une mangeoire d'animaux, adoré par les bergers ; il a dû fuir en Égypte parce que le tyran de l'époque, Hérode, a fait tuer tous les enfants ; Jésus de Nazareth n'a pas été "accepté" par la plupart... La famille de Marie, Joseph et Jésus ne reflète certainement pas les canons du bonheur que la propagande consumériste nous propose, reflète l'évêque. Dans la représentation télévisée, il n'y a pas de vieillesse, de pauvreté, de maladie, d'enfants sans famille ou de femmes seules, mais seulement de la prospérité et des gens heureux et en bonne santé. "Ce n'est pas la réalité", souligne-t-il, "il n'y a pas de familles parfaites. Marie, Joseph et l'Enfant Jésus sont la dénonciation de la fausseté de la société de consommation et des tyrannies contre les enfants à naître".
"Ce dimanche, en tant que société civilisée, nous célébrons les mères avec joie, mais aussi avec nostalgie lorsqu'elles sont décédées. C'est mon cas. Et dans un contexte de tant de violence contre les femmes, d'exploitation des plus vulnérables, d'assassinats de femmes, le plus souvent sans punition pour les lâches agresseurs, il est bon de rendre hommage à chaque femme". L'évêque a ensuite souligné qu'à Melpilla, la figure de la mère est aimée et vénérée, mais que "de nombreuses sociétés ne semblent pas se préoccuper de la maternité et convainquent de nombreuses femmes qu'un enfant est un obstacle. En réalité, on exige tout de la famille, mais elle a peu d'alliés. Lorsqu'il s'agit d'aider les familles avec des aides financières, les enfants sont qualifiés de "charges familiales".
Dans la conclusion du message, l'évêque cite saint Jean-Paul II qui a dénoncé la discrimination des femmes sur le continent américain, les abus sexuels et l'arrogance masculine, la stérilisation parfois envisagée pour obtenir des aides économiques au niveau international... (Ecclesia in America, 45). "Défendre et promouvoir la vie, pour qu'elle soit accueillie et se développe harmonieusement dans la société, est la responsabilité de tous", rappelle Monseigneur Contreras Villaroel, qui souhaite "la force dans le Seigneur et dans la Sainte Vierge" à toutes les femmes et mères du diocèse, ainsi qu'aux mères célibataires, aux femmes abandonnées, et aux nombreuses femmes qui n'ont pas pu être mères. Enfin, il invite à ne pas oublier les religieuses consacrées et les laïques, "qui exercent une précieuse maternité spirituelle".
(SL) (Agence Fides 15/5/2023)


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