VATICAN - La présence de l’Eglise missionnaire dans le monde de la souffrance

samedi, 9 février 2019 santé   instituts missionnaires  

chiesacattolica.it

Cité du Vatican (Agence Fides) – Le 11 février de chaque année, en la Mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes, l’Eglise célèbre la Journée mondiale du malade, instituée par Saint Jean Paul II en 1992 comme « un temps fort de prière, de partage, d'offrande de la souffrance pour le bien de l'Eglise, et une invitation à tous, à reconnaître dans le visage du frère souffrant le Visage du Christ qui par sa souffrance, sa mort et sa résurrection a opéré le salut de l'humanité » (Lettre institutionnelle de la Journée mondiale du Malade, 13 mai 1992, n. 3).
Les instituts de bienfaisance et d’assistance gérés par l’Eglise dans le monde comprennent : 5.287 hôpitaux avec une présence plus importante en Amérique (1.530) et en Afrique (1.321) ; 15.937 dispensaires pour la plus grande partie en Afrique (5.177), en Amérique (4.430) et en Asie (3.300) ; 610 léproseries principalement en Asie (352) et en Afrique (192) ; 15.722 maisons de retraite pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés, pour la plus grande partie en Europe (8.127) et en Amérique (3.763) ; 9.552 orphelinats dont la majeure partie en Asie (3.660) ; 11.758 jardins d’enfants dont la majeure partie en Amérique (3.191) et en Asie (3.295) ; 13.897 dispensaires de consultations matrimoniales distribués en grande partie en Europe (5.664) et en Amérique (4.984) ; 3.506 centres d’éducation ou de rééducation sociale et 35.746 institutions d’un autre genre.
Dans les territoires de mission, l’action, souvent silencieuse, de l’Eglise et de ses missionnaires contribue à porter une note d’espérance dans une mer de désespoir et de souffrance. Où il existe une mission se trouve un point d’assistance sanitaire, souvent le seul dans un rayon de centaines sinon de milliers de kilomètres. De nombreux dispensaires, cliniques et véritables hôpitaux sont nés et continuent à œuvrer dans les lieux les plus perdus du monde grâce à l’action des missionnaires et de bénévoles animés par l’esprit évangélique.
Parmi les principaux Ordres religieux actifs dans le domaine sanitaire au sein des territoires de première évangélisation, rappelons les Ministre des Infirmes (Camilliens), les Ministres des Infirmes de Saint Camille, l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, les Comboniens et Comboniennes, les missionnaires de la Consolata, les Xavériens et Xavériennes, les Rogationnistes, les Filles du Divin Zèle, les Capucins, les Dominicaines, les missionnaires de l’Institut pontifical des Missions étrangères, les Salésiens et Salésiennes etc.
N’ont pas manqué non plus les témoignages héroïques de religieux et religieuses qui, face à des situations d’urgence, ont préféré sacrifier leur vie plutôt que d’abandonner les personnes qu’ils assistaient à leur sort. Parmi ceux-ci, citons la famille religieuse de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu qui, en 2014, a perdu au Liberia et en Sierra Leone quatre confrères, une religieuses et 13 collaborateurs des hôpitaux de Monrovia et Lunsar ayant contracté le virus Ebola dans leur généreux service d’assistance aux malades. Un sort analogue est échu aux six missionnaires italiennes des Petites Sœurs des Pauvres de Bergame, mortes au Congo en 1995 d’Ebola après avoir choisi de rester auprès de la population pour ne pas la priver d’assistance sanitaire. (SL) (Agence Fides 09/02/2019)


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