ASIE/TERRE SAINTE - Déclaration de l’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte en faveur de la reconstruction de Gaza, du soutien aux écoles et de l’aide aux réfugiés et immigrés

Jérusalem (Agence Fides) – Un appel urgent en faveur de la « reconstruction de Gaza pour secourir les milliers des familles qui sont restées sans logis à la suite du dernier conflit », un rappel du caractère central de l’œuvre éducative des écoles chrétiennes, menacées par la réduction des subventions et la requête d’un engagement renouvelé des réalités ecclésiales en matière de soutien aux réfugiés irakiens et syriens ainsi qu’aux immigrés africains et asiatiques constituent les points clefs discutés dans le cadre de la dernière rencontre semestrielle des Ordinaires catholiques de Terre Sainte qui a eu lieu les 10 et 11 mars au Couvent franciscain de Jérusalem. Parmi les thèmes traités lors des sessions, se trouvent notamment ceux concernant l’action pastorale à entreprendre en vue de la prochaine canonisation de deux Bienheureuses palestiniennes, Sœur Marie Alphonsine Ghattas et la carmélite Mariam Bawardi, prévue à Rome le 17 mai prochain, mais aussi le Synode ordinaire sur la famille d’octobre.
Le communiqué final de l’Assemblée, publié par le Patriarcat latin de Jérusalem, exprime sa préoccupation pour l’avenir des écoles chrétiennes en Israël, « à cause des réductions des subsides provenant du Ministère de l’éducation ». Est également prise en considération une plus forte participation des parents au soutien financier de ces établissements d’enseignement, « avec la conviction que le but de nos écoles n’est pas lucratif mais éducatif par excellence ». Le document réaffirme l’intention de l’Eglise de « porter aussi le souci des migrants asiatiques et africains qui vivent dans une situation précaire : exploitation, discrimination, manque des droits de base ».
S’agissant de la condition des réfugiés provenant de Syrie et d’Irak, les Evêques réaffirment que la majeure partie d’entre eux ne semblent pas cultiver l’espoir d’un possible retour dans leurs pays respectifs, marqués par de sanglants conflits. Les ressources mises à disposition par la Caritas – avertissent les Evêques – diminuent avec la prolongation des situations de crise et la détérioration progressive des conditions de vie de millions de réfugiés et d’évacués rend nécessaire une intervention de la communauté internationale et de l’ONU. (GV) (Agence Fides 12/03/2015)