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Santiago (Agence Fides) – « Nous vivons dans une société démocratique, au sein de laquelle tous ont la possibilité d’exprimer leurs idées. La violence ne doit pas être un parcours valide pour les chiliens ». C’est ce que l’on peut lire dans le communiqué de l’Archidiocèse de Santiago, qui condamne l’explosion d’une bombe artisanale intervenue à côté de l’une des Paroisses de la capitale chilienne. Heureusement, aucun dommage ni blessé ne sont à déplorer ainsi que le confirme la note envoyée à Fides par l’Archidiocèse lui-même. L’engin explosif a été placé par des inconnus non loin de la Paroisse Saint Pierre de Las Condes, dans un quartier aisé de la capitale. Il a explosé le 21 février au matin.
L’Eglise au Chili « regrette profondément et condamne ces actes, qui intimident et menacent non seulement les catholiques engagés au sein de cette communauté mais également les passants » a commenté l’Evêque auxiliaire de Santiago, S.Exc. Mgr Luis Fernando Ramos Pérez.
Selon le procureur chargé de l’enquête, Raul Guzman, l’attentat montre « l’audace » des auteurs, attendu que le fait a eu lieu en plein jour et dans un lieu très fréquenté. Sur la base des nouvelles envoyées à Fides par une source locale, Radio Bio Bio, on apprend que le gouvernement présentera ce jour, 23 février, une proposition visant à faire rentrer ce type d’attentats dans le cadre d’application de la loi antiterrorisme, du moment qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Au cours de ces derniers mois, différents épisodes similaires se sont vérifiés, dans des endroits distincts de Santiago, le plus grave ayant provoqué plusieurs blessés en septembre 2014, dans une station de métro. (CE) (Agence Fides 23/02/2015)
