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Port Moresby (Agence Fides) – Il existe un problème de foi et de spiritualité parmi les nouvelles générations de Papouasie Nouvelle Guinée. Parmi les jeunes, la prière et la foi manquent alors que l’intérêt envers les activités de l’Eglise baisse et qu’il existe une compréhension déformée de la liberté personnelle » : c’est ce que signale un document récemment élaboré par le Père Shanthi Chako, PIME, Secrétaire de la Commission pour la Jeunesse et les laïcs de la Conférence épiscopale de Papouasie Nouvelle Guinée et des Iles Salomon. Ainsi que cela a été indiqué à l’Agence Fides, le texte a été envoyé aux Evêques, aux prêtres, aux religieux et aux opérateurs pastoraux et lance l’alarme en ce qui concerne les statistiques de l’Eglise catholique en Papouasie Nouvelle Guinée et aux Iles Salomon et en particulier à propos de la diminution du nombre des jeunes et des laïcs. D’autre part, affirme-t-il, on constate une croissance des sectes religieuses ou d’une « indifférence religieuse ».
La question centrale, selon le texte en question, est la transmission de la foi aux nouvelles générations en Papouasie Nouvelle Guinée et aux Iles Salomon, transmission qui rencontre différents obstacles. Une attention particulière doit être apportée à la faible transmission de la foi au sein des familles. Ainsi que le note S.Exc. Mgr Bernard Unabali, Evêque de Bougainville, par le passé, la famille assurait « une formation adéquate en matière de prière, de spiritualité et de foi » alors qu’actuellement le processus s’est affaibli ou arrêté.
C’est pourquoi, sachant que « les jeunes sont l’avenir de l’Eglise », la Commission épiscopale pour la Jeunesse et les laïcs entend provoquer des réflexions et des propositions afin d’élaborer de nouvelles stratégies pastorales et d’évangélisation s’adressant particulièrement aux jeunes générations et aux familles. (PA) (Agence Fides 14/05/2012)
