AFRIQUE/CONGO - Près de 1.000 cas suspects de chikungunya dans la capitale

vendredi, 17 juin 2011

Brazzaville (Agence Fides) – Au cours de ces dernières semaines, environ 1.000 cas suspects de chikungunya ont été dépistés à Brazzaville, capitale de la République du Congo. La maladie en question est une pathologie virale transmise par un moustique qui provoque de la fièvre et d’autres formes de douleurs aigues. « Plus de 900 sont les personnes qui présentent des symptômes de chikungunya » a déclaré le Directeur général sanitaire Dokekias dans le cadre d’une récente conférence. Les symptômes de la maladie comprennent douleurs musculaires, maux de tête, nausées, fatigue, éruptions cutanées et sont similaires à ceux de la dengue. La chikungunya ne dispose pas encore de traitement à l’exception du soulagement des symptômes. Dokekias a déclaré que les premiers cas ont été enregistrés au début du mois de juin dans les extrêmes périphéries de Bacongo et de Makelekele, au sud de Brazzaville. Des 48 échantillons analysés par un laboratoire gabonais, plus de la moitié a été trouvé positif au virus. L’urgence primaire est désormais d’informer les personnes à propos des symptômes de la maladie de manière à ce qu’elles se rendent immédiatement au centre médical le plus proche et de faire appel à l’ensemble de la population afin qu’elle fasse le nécessaire pour maintenir propres les habitats dans lesquels les moustiques pourraient proliférer. La chikungunya tire son nom d’un terme en langue Kimakonde qui signifie « qui se recourbe » en référence à l’aspect courbé que prennent les personnes atteintes par la maladie. (AP) (Agence Fides 17/06/2011)


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