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Sendai (Agence Fides) – Différents instituts et congrégations religieuses masculins et féminins sont présents dans le Diocèse de Sendai, lieu de l’épicentre du séisme et du tsunami qui l’a suivi, dévastant les côtes japonaises. L’Agence Fides propose ci-après un premier état des lieux de la situation du personnel religieux et des œuvres. Le Père André Lachapelle, missionnaire canadien de la Société pour les Missions Etrangères du Québec (MEQ) qui travaillait au Japon depuis 1961 a été entraîné par les ondes du tsunami alors qu’il se trouvait en voiture pour se rendre dans sa Paroisse de Shiogama.
Au travers de messages de texte, les religieux des Frères des Ecoles chrétiennes (FSC) présents à Sendai ont communiqué à la Maison généralice de Rome qu’ils sont tous sains et saufs y compris les jeunes d’âge compris entre 3 et 18 ans en difficultés économiques qui sont accueillis dans leur structure même si, actuellement, le problème majeur, ainsi que le communique à l’Agence Fides le Père Jorge de la Maison généralice, est le manque de nourriture et de carburant. La communauté de Sendai est composée de quatre religieux mexicains, de deux japonais et d’un canadien. Les Filles de Saint Paul (FSP), présentes au Japon au travers de 13 communautés et de 140 religieuses autochtones, disposent à Sendai d’une librairie. Les huit religieuses qui s’en occupent sont saines et sauves, deux d’entre elles étant particulièrement choquées et ayant des difficultés à surmonter le douloureux événement, déclare à l’Agence Fides la Secrétaire générale. Leur maison est endommagée mais demeure habitable. Des dommages ont également été enregistrés à la librairie qui se trouve au centre ville. Selon les nouvelles fournies par les Filles de Saint Paul au Japon, trois prêtres seraient portés disparus.
La Curie généralice des Sœurs dominicaines de la Congrégation romaine de Saint Dominique (C.R.S.D.), contactée par l’Agence Fides, a fourni les informations suivantes. La Congrégation a cinq maisons à Sendai comprenant 41 religieuses, toutes japonaises. Grâce à Dieu, toutes vont bien et les édifices eux-mêmes n’ont pas été particulièrement endommagés parce qu’ils se trouvent presque au centre ville et non pas près de la mer. La Provinciale de la Congrégation a fait état de la préoccupation initiale concernant les deux grandes œuvres gérées par les Dominicaines : une école et un orphelinat auxquelles s’ajoutent un centre pour l’enfance qui assiste actuellement 80 enfants et jeunes en difficulté mais bienheureusement, les dernières nouvelles sont réconfortantes.
Les Dominicains (OP) comptent à Sendai six frères et 12 sœurs. Le Père Juan Paolo, Secrétaire du Maître général, indique à l’Agence Fides qu’ils ne sont pas encore parvenus à se mettre en contact avec leurs confrères au Japon mais que, par l’intermédiaire d’autres personnes, ils ont su qu’ils vont bien, malgré la destruction complète de l’une des maisons.
La Société pour les Missions étrangères de Bethléem a reçu l’assurance que ses trois prêtres qui ont la charge pastorale de quatre Paroisses, dont trois se trouvant sur la côte, vont bien. L’un d’entre eux exerce son ministère dans les environs de la centrale nucléaire. (SL/CB/MS) (Agence Fides 15/03/2011)
