ASIE/CAMBODGE - Pic des cas de SIDA du fait des politiques de contrôle des naissances

mardi, 22 février 2011

Pnom Penh (Agence Fides) – La cause principale du pic de diffusion du SIDA au Cambodge est la politique de contrôle des naissances et la promotion de la contraception artificielle : c’est ce qu’explique à l’Agence Fides une délégation du mouvement pro-vie Human Life International qui a effectué récemment une mission dans le pays du sud-est asiatique.
Le Cambodge est l’un des pays où ont leur siège les plus grandes agences internationales de promotion de la planification familiale et du contrôle démographique : « Engender Health », USAID (United States Acency for International Development) et le programme RACHA (Reproductive and Child Health Alliance). Au cours des 20 dernières années, grâce aux fonds mis en place par ces organisations, l’Etat a dépensé plus de 600 millions de dollars dans le cadre de programmes de contrôle démographique et de contraception.
Le bilan de ces actions a été un abaissement de la fertilité des femmes cambodgiennes (de 6 à 3 enfants en moyenne) mais également une diffusion rapide du SIDA. Depuis la découverte du premier cas d’infection en 1991, 94.000 personnes sont décédées des suites du SIDA au cours des 15 années suivantes et les personnes contaminées ont vu leur nombre s’accroître démesurément, pour atteindre les 160.000 cas sur une population de 13 millions d’habitants, faisant du Cambodge l’un des pays du sud-est asiatique les plus touchés par l’épidémie.
« Ces programmes, selon leurs promoteurs, auraient dû stopper le SIDA », indique l’Human Life International à l’Agence Fides mais paradoxalement, c’est justement la campagne de large diffusion des contraceptifs et du préservatif, présenté comme « panacée » contre le SIDA qui « en a en revanche favorisé sa diffusion, alimentant la culture de chosification de la sexualité ».
L’Eglise et de nombreuses ONG d’inspiration chrétienne se sont activées afin de s’opposer à cette approche : des mouvements chrétiens tels que « Couples pour le Christ » organisent des séminaires de formation destinés aux jeunes couples alors que les ordres religieux comme les Sœurs de Marie Auxiliatrice agissent dans le domaine de l’instruction des nouvelles générations afin de diffuser la culture du respect de la vie, de la personne, de la corporéité et de la sexualité. (PA) (Agence Fides 22/02/2011)


Partager: