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Bhopal (Agence Fides) – Selon le dernier recensement, il y a en Inde 11,28 millions d’enfants qui travaillent et qui ont moins de 14 ans. Le pays peut se glorifier d’avoir le triste record du plus grand nombre d’enfants qui travaillent dans le monde entier. La grande partie de ces petits (85%) travaille dans des camps des zones rurales. Il y a des enfants “utilisés” pour confectionner des tapis, des bijoux, pour faire des services domestiques, exploités dans l’industrie hôtelière, sur les chantiers, dans les mines, dans les fabriques de briques, sans compter ceux qui sont laissés à la prostitution. La compensation correspond toujours à une misérable paye. Plus d’1 million d’enfants qui travaillent se rencontrent dans les rues de l’état du Madhya Pradesh. La grande partie est d’origine tribale ou appartienne aux castes les plus basses. Leurs familles vivent en dessous du seuil de pauvreté et complètement marginalisés, et le travail des enfants contribue à équilibrer les entrées. Dans les quartiers périphériques de Khandwa, capitale du district, on a identifié 1 500 enfants dans cette pénible situation. Pour faire face à cela, en 2003, les sœurs de la Congrégation Our Lady of the Garden ont ouvert trois écoles-ponts où chaque année elles préparent 150 garçons et filles de la rue en vue du collège officiel. Certains de ces centres se trouvent dans les parages des gares de train et d’autobus, où beaucoup de ces enfants traînent à la recherche d’aumône, soumis à tous les dangers, comme la traite, la prostitution, l’exploitation. Les “centres” se trouvent dans des baraques et dans chacune d’elles, travaille une maîtresse avec une assistante qui, chaque matin, va à la recherche des enfants qui ne se sont pas présentés et elles s’occupent des plus petits. Peu à peu, ces enfants, dont beaucoup sont victimes des mafias de la drogue, sont réhabilités et réinsérés dans la vie scolaire et familiale. (AP) (12/6/2010 Agence Fides)
