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Khartoum (Agence Fides) – Les élections au Soudan doivent consolider la paix et promouvoir le développement. Des violences supplémentaires ne serviront à rien sinon à faire reculer le processus de paix, menaçant les opérations d’assistance à des millions de personnes en danger de pauvreté, de mort et de désespoir. C’est ce qu’affirme la Caritas internationalis dans un communiqué, envoyé à l’Agence Fides, sur les élections du 11-13 avril au Soudan. Le P. Pierre Cibambo, responsable pour l’Afrique de Caritas internationalis, affirme : « Il est indispensable d’assurer des élections libres, transparentes et avec une large participation. Les dispositions de l’Accord général de paix doivent être appliquées entièrement et fidèlement. Toutes les parties doivent s’abstenir de la violence ».
L’Accord général de paix de 2005 a mis fin à une longue guerre entre le Nord et le Sud, mais maintenant un plus grand engagement est nécessaire, pour que les soudanais puissent vivre dignement et dans la paix. Selon la Caritas, au moins 2,7 millions de personnes encore réfugiées ont besoin d’aide pour être réinsérées dans la société. En 2009 le pays a subi une crise alimentaire grave, qui a provoqué des phénomènes de malnutrition chez la moitié des enfants. La Caritas est présente dans tout le Soudan. Dans le Darfour elle aide près de 350.000 personnes, dont 240.000 ont perdu leur maison, en leur fournissant de l’eau potable et une assistance médicale, et par des activités pour la construction de la paix et des outils pour leur subsistance. La Caritas aide en outre 58.000 réfugiés soudanais vivant dans les camps dans la zone orientale du Tchad. Dans le Soudan méridional, la Caritas fournit des aides alimentaires, des semences et de la nourriture en échange de travail, à près de 35.000 personnes, surtout dans les régions d’Ezo, Tombura et Nagero, qui sont très éloignées et dangereuses, pour que d’autres agences humanitaires puissent y travailler. (SL) (Agence Fides 10/04/2010 Lignes 23 Mots 325)
