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Buenos Aires (Agence Fides) – L’Église catholique prépare un appel très fort au dialogue et à la recherche d’un accord entre le gouvernement et l’opposition, après l’escalade des tensions politiques qui ont surgi à la suite des tentatives de la part du pouvoir exécutif d’entrer en possession des réserves de la Banque centrale pour le paiement de la dette extérieure à travers un décret-loi de nécessité et d’urgence. Les évêques, selon le porte-parole de la conférence épiscopale, le P. Jorge Oesterheld, veulent lancer un appel au respect des mécanismes institutionnels et à la séparation des pouvoirs. La déclaration a été décidée, sans hésitation, parce que la société attend une parole de l’épiscopat afin de ramener le rapport à la modération. Les évêques retiennent que ces problèmes se doivent résoudre le plus tôt possible, parce qu’ils réussissent à distraire l’attention des problèmes sociaux urgents, aggravés par un début d’inflation qui touche la population, surtout les plus pauvres, en plus de menacer la paix sociale. Bien que le porte-parole de la conférence épiscopale n’ait pas distribué le texte de la déclaration des évêques, il a été lancé un appel au gouvernement et à l’opposition pour résoudre de manière pacifique leurs divergences. L’élaboration du document implique les évêques participant à la réunion de la Commission permanente de la Conférence épiscopale, conduite par le Card. Jorge Bersoglio, archevêque de Buenos Aires. A cette occasion, il a été constitué un comité de rédaction composé, entre autres, du président de la Commission de la pastorale sociale, Son Exc. Jorge Casaretto, évêque de San Isidro. (CE) (Agence Fides, 10/03/2010 ; 18 lignes, 258 mots)
