AFRIQUE/R.D.CONGO - Parmi les initiatives de l’Œuvre de Don Guanella : centres nocturnes et diurnes pour les enfants de la route, une maison de famille pour les enfants à handicap, une colonie agricole

samedi, 9 janvier 2010

Kinshasa (Agence Fides) – Au Congo, il y a de nombreux centres et des activités par des religieux de l’Oeuvre de Don Guanella pour faire face à certaines urgences dans lesquelles versent le pays. Parmi celles-ci, les ateliers de Limete, centre de formation professionnelle avec une menuiserie, une boulangerie et un laboratoire, détaché à Lemba, de coupe et de couture, pour une soixantaine de jeunes ; le centre pour les jeunes filles de Boboto, sur le style de la maison de famille pour rattraper les jeunes de la route avec la présence d’éducateurs et d’employés locaux. Enfin, le Point d’Eau, centre diurne et nocturne qui accueille une centaine d’enfants de la rue par jour et qui leur offre de quoi se laver, s’habiller, se nourrir ainsi qu’un toit pour la nuit avec une attention aux conditions sanitaires, grâce au dispensaire médical voisin. “C’est le premier contact pour qui, - déclare Fr. Mauro Cecchinato, religieux guanellien, engagé dans le pays – en vivant sur la route, décide de commencer le parcours de réunification familiale, le premier pas pour la réinsertion sociale dans l’école et dans la société. A Kinshasa, malgré l’attention aujourd’hui centrée sur Goma, il y a des conditions précaires qui subsistent et qui nécessitent des interventions fermes” ajoute Fr. Mauro. Les guanelliens sont présents à Kinshasa depuis 1996. Parmi les autres œuvres mises en place dans la capitale du Congo, il y a trois centres résidentiels pour un total de 75 garçons (Maman Africa, Esengo, Elikia) auquel s’ajoute, à 110 km de Kinshasa, la colonie agricole “Plateaux de Bateke” pour 30 garçons qui, sortis du droit chemin, souhaitent retrouver la vie de leur village et les activités agricoles, et 7 enfants à handicap sont aussi accueillis dans le centre, dans une maison de famille. L’objectif principal est la réunification des jeunes avec leur noyau familial, quand c’est possible. En alternative, la promotion spirituelle, humaine, professionnelle de chacun et la réinsertion dans la société. (AP) (9/1/2010 Agence Fides ; 22 lignes, 323 mots)


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