AFRIQUE/RD CONGO - La première pierre de l’Institut panafricain pour la Doctrine sociale de l’Eglise: un laboratoire pour la culture de paix et la promotion du bien commun, sans aucun type de discrimination

Kinshasa (Agence Fides) – Le Card. Renato Raffaele Martino, Président émérite du Conseil pontifical de la Justice et de la paix, a béni la pose de la première pierre de l’Institut panafricain pour la Doctrine sociale de l’Eglise, dans une cérémonie qui s’est déroulée à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Le Cardinal Martino se trouvait à Kinshasa pour le Jubilé d’argent de l’ACERAC (Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale) et du Jubilé d’or de la hiérarchie catholique au Burundi, RDC et Rwanda. Le nouvel Institut panafricain (dont les langues de travail sont le français et l’anglais) est un organisme autonome dans le cadre de l’Université catholique du Congo. Selon l’Agence congolaise DIA, le Cardinal Martino a exprimé le souhait que l’Institut devienne un laboratoire de la culture de paix, qui pourvoie à la formation de ceux qui aspirent à la paix en Afrique, et qui promeuve le bien commun, sans aucun type de discrimination.
Le Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, Son Exc. Mgr Nicolas Djomo, évêque de Tshumbe, a rappelé l’importance d’un travail commun centré sur la paix en Afrique, comme l’a affirmé le Card. Martino, et a souligné que la vocation de l’Institut était de valoriser les meilleures potentialités africaines, dans une recherche globale sur ce qui peut contribuer à construire la paix à travers la justice, la vérité et la solidarité. Ce nouvel institut entend satisfaire les aspirations de paix, de justice et d’amour de la population africaine. L’Archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Mosengwo Pasinya, a affirmé que l’Institut panafricain pour la Doctrine sociale de l’Eglise contribuerait de façon certaine au développement intégral des pays africains, dans la mesure où il participe à la mission évangélisatrice de l’Eglise. Mgr Mosengwo a exprimé le souhait que l’institut forme les hommes politiques au bon gouvernement et au respect du bien commun et de l’éthique dans tous les secteurs de la vie sociale. (L.M.) (Agence Fides 14/12/2009 Lignes 26 Mots 352)