AFRIQUE/MALAWI - L'alerte lancée par Mgr Mwakhwawa : l'absence d'établissements scolaires alimente également le fléau des mariages précoces

mercredi, 27 août 2025 eglises locales   epouses enfants   ecole   éducation  

Lilongwe (Agence Fides) – « Mchinji est l'un des districts où le nombre de jeunes garçons et filles qui se marient très jeunes est élevé et, en tant qu'Église catholique de l'archidiocèse, nous estimons que cette situation est très préoccupante ». C'est ce qu'a déclaré Mgr Vincent Frederick Mwakhwawa, qui a présidé dimanche 24 août la liturgie sacrée dans la paroisse Saint-Joseph de Ludzi, administrant le sacrement de la confirmation à 320 garçons et filles provenant des régions de Ludzi et Zulu. À cette occasion, l'évêque a également attiré l'attention sur le manque persistant d'écoles secondaires dans les zones rurales du district de Mchinji.

Le manque d'infrastructures éducatives est l'un des facteurs qui alimentent les taux élevés de mariages précoces et de grossesses chez les adolescentes. « Si l'on ne s'attaque pas aux urgences éducatives, la pauvreté augmentera, ce qui peut constituer un obstacle au développement humain et social de la communauté », a ajouté Mgr Mwakhwawa, qui s'est également rendu dans la paroisse Sainte-Anne (Guilleme) dans le district de Mchinji.
L'appel de l'évêque auxiliaire de Lilongwe a été relayé par le porte-parole de la paroisse de Ludzi, Gibson Makoza, qui, en remerciant l'évêque pour sa présence et pour avoir mis en lumière un problème déploré par de nombreux parents, a annoncé que différentes stratégies étaient à l'étude pour soutenir les jeunes et leur développement intégral.

La paroisse de Saint-Joseph (Ludzi) comprend quatre districts, 95 petites communautés chrétiennes et 26 chapelles réparties dans les zones les plus périphériques. (EG) (Agence Fides 27/8/2025)


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