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Rome (Agence Fides) - « L’Institut pontifical des missions étrangères veut avant tout remercier tous ceux qui prient et travaillent pour la libération du P. Giancarlo Bossi, enlevé le 10 juin à Payao, dans l’île de Mindanao » affirme un communiqué signé par le P. Gian Battista Zanchi, supérieur général du PIME, diffusé aujourd’hui, 2 juillet.
« Dès les premiers jours le gouvernement italien s’est mobilisé dans les Philippines avec l’ambassadeur, en Italie avec l’unité de crise du Ministère des affaires étrangères, pour offrir au PIME tout le soutien nécessaire » précise le communiqué. « A partir de demain justement, une délégation de l’unité de crise arrivera à Mindanao pour travailler avec les autorités locales politiques et ecclésiales ainsi qu’avec les missionnaires du PIME.
Aujourd’hui le PIME n’a reçu aucune revendication, et ignore qui sont les kidnappeurs. Pour cela considérer l’événement comme un conflit entre chrétiens et musulmans est pour l’instant injustifié.
Le PIME ne veut pas être impliqué dans des polémiques et n’aime pas que la vie d’une personne soit instrumentalisée.
En effet, selon les responsables du PIME aux Philippines, les polémiques de ces jours-ci en Italie risquent d’êtres contre-productives, rendant encore plus difficile la libération de notre confrère.
Il faut donc éviter toute conjoncture, désormais le PIME exprimera ses positions à travers des communiqués officiels ». (L.M.) (Agence Fides 2/7/2007 lignes 23 mots 235)
