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Dhaka (Agence Fides) - La Fondation Intervida a ouvert un nouveau Centre pour l’Assistance Elémentaire à Dhaka, où on prend soin de 400 familles nécessiteuses de la communauté de Babur Jaigah, l’un des quartiers périphériques de la capitale du Bangladesh.
50% de la population vit au-dessous du niveau national de pauvreté, et 36% vit avec moins d’un euro par jour, ce qui avec un taux élevé de malnutrition, contribue à la classer parmi les pays les pauvres du monde.
Quelques statistiques rapportent qu’au Bangladesh, la mortalité infantile chez les moins de 5 ans est de 77 enfants sur 1 000 nés vivants ; 49% des femmes enceintes n’ont pas d’assistance prénatale ; 95% des accouchements se produisent dans une maison sans aucun type d’assistance médicale. La plupart des habitants qui vivent dans les périphéries des villes, pour la plupart, provenant de la campagne pour rechercher de nouvelles opportunités, n’ont pas accès aux services sanitaires.
Parmi les autres problèmes, l’eau polluée touche sérieusement la santé de la population locale. 25% des 4 millions de puits du pays sont pollués. Dans certaines zones, la présence d’arsenic dans l’eau de consommation domestique se transforme en un véritable désastre environnemental, provoqué par des changements contenus dans l’utilisation et l’exploitation de la terre.
Le programme ‘Communauté saine’, organisée par la Fondation Intervida dans les villages périphériques de Dhaka, a pour objectif de fournir une assistance sanitaire à la population afin d’en améliorer la santé. Dans les bidonvilles de Shahjadpur, Korail et Babur Jaigah, des Centres d’Assistance Elémentaires ont été organisés où sont soignés les patients gratuitement. En 2002, le premier centre a été lancé à Shahjadpur. Deux ans plus tard, la Fondation en a ouvert un autre à Korail, où sont soignés plus de 450 familles des enfants qui fréquentent les écoles gérées par Intervida dans la zone. Finalement, en 2006, le troisième centre sanitaire a été ouvert dans la communauté semi-rurale de Babur Jaigah, où le problème de l’eau avec l’arsenic est particulièrement grave.
Le Centre d’Assistance de Babur Jaigah, à partir du mois d’octobre, s’occupe gratuitement de 400 familles de la zone des 4 villages proches. Chaque patient a un document d’identité qui le confirme comme bénéficiaire. Après le traitement médical il reçoit les soins pour sa convalescence et les instructions sur la façon de les mettre en pratique correctement.
De plus, pour améliorer les informations et la connaissance sur des thèmes sanitaires, les groupes d’Intervida organisent des activités de sensibilisation sur la santé reproductive et infantile, sur l’intoxication à cause de l’arsenic et sur ses effets secondaires, comme aussi la santé préventive et les informations sur les aliments et sur l’eau comme agents de transmission de maladies.
Babur Jaigah appartient administrativement à la ville de Dhaka, mais sa population ne dispose pas de nombreux services publics. Nombreux sont ceux qui ne disposent pas d’un hôpital public, d’électricité ni de moyens de communication. Comme moyens de transport principal pour atteindre la capitale ils disposent seulement d’un système de barques. (AP) (30/3/2007 Agence Fides ; Lignes : 41 ; Mots : 506)
