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Colombo (Agence Fides) - Des milliers d’enfants dans le Nord du Sri Lanka ne peuvent fréquenter l’école à cause de la recrudescence du conflit qui agite l’île de l’Asie du Sud, comme le dénoncent les bénévoles du Jesuit Refugees Service, présents dans la zone.
Tandis que l’armée srilankaise conduit une offensive dans le Nord du pays, contre les bases des rebelles tamil, la population civile continue à souffrir des graves conséquences du conflit: misère, évacuation, vie complètement déséquilibrée.
Le JRS signale qu’au moins 7% de la jeune population srilankaise se trouve depuis des mois dans l’impossibilité de fréquenter les cours, dans les écoles primaires, secondaires et dans les universités.
Les carences sont encore plus graves dans les camps de réfugiés préparés rapidement pour répondre aux exigences des nouvelles masses de populations qui continuent toujours à arriver des zones où les affrontements sont plus violents : manquent en effet la nourriture, l’eau et les médicaments, c’est-à-dire les éléments de base pour la survie.
L’escalade de la violence a apporté tristesse et désespoir à une grande partie de la société srilankaise qui avait recommencé à espérer après le cessez-le-feu signé par les parties en 2002 et après les initiatives communes de solidarité entre cingalais et tamil au lendemain du tsunami.
Les évêques srilankais ont rappelé dans le message diffusé pour le carême 2007 les douloureuses plaies du conflit que vivent les chrétiens « tandis que le pays traverse des moments d’immenses difficultés, dramatiques et déchirantes : une expérience de souffrance qui rappelle le Seigneur sur la croix ». Les évêques ont invité tous les fidèles à prier et à demander « au Christ en croix les dons du pardon, de la réconciliation et de la paix ». Les chrétiens du Sri Lanka, ont noté les évêques, sont appelés à alléger les souffrances de leurs concitoyens et à s’activer pour éliminer la haine, l’avidité, la méfiance, l’intolérance et l’injustice, en vivant un temps de profonde conversion du cœur. (PA) (Agence Fides 2/3/2007 lignes 25 mots 256)
