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Rome (Agence Fides) - La part des fonds que le Programme Mondial Alimentaire (PAM) avait destiné au Cambodge aggrave le désespoir des 740 000 personnes qui reçoivent des aides, chez les enfants, porteurs du virus du Sida et tuberculeux.
En plus d’assister 650 000 enfants, le PAM, par l’intermédiaire de ses 1 800 lieux de distribution situés au Cambodge, livrait des aliments à 70 000 adultes contaminés par le Sida et à 18 000 malades de la tuberculose.
C’est l’un des trois pays avec le taux le plus important d’impact du VIH/Sida ; avec la Birmanie et la Thaïlande. D’après le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/Sida, la prédominance du Sida chez les cambodgiens de 15 à 49 ans, est en moyenne de 1,6% (entre 0,9 et 2,6 pour cent dans les différentes tranches d’âge).
L’alimentation constitue une partie essentielle pour l’assistance des personnes soignées pour le Vih et la tuberculose. Les malades doivent manger avant de prendre des médicaments. Il n’est pas possible d’ingérer des médicaments l’estomac vide. “Les personnes atteintes du VIH et de la tuberculose seront les plus endommagées par ces pratiques” a déclaré le directeur de l’agence humanitaire chrétienne “World Vision” de Phnom Penh.
L’organisation, qui travaille dans cinq provinces rurales, a garanti à chaque chef de famille contaminé par le VIH, une administration régulière d’assistance alimentaire qui inclut 15 kg de riz par mois, de l’huile de cuisine, du sucre et du sel.
Le pays est l’un des plus pauvres de l’Asie sud-orientale. Presque 35% des 11,5 millions d’habitants vit au-dessous du seuil de pauvreté et l’espérance de vie dans le pays est de 56 ans, l’une des plus basses de la région. D’après l’Indice Global sur la Faim, le Cambodge fait déjà partie des 12 endroits qui souffre de la faim dans le monde de manière majoritaire. Les 11 autres pays se trouvent en Afrique subsaharienne. (AP) (12/2/2007 Agence Fides; Lignes : 26 ; Mots : 298)
