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Kibeho (Agence Fides)- “Les apparitions de la Vierge à Kibeho avec leur message sont sans doute une source de bénédictions du Ciel pour l’Eglise, et une possibilité pour une nouvelle évangélisation de la société d’aujourd’hui” affirme un communiqué du diocèse de Gikongoro, au Rwanda, qui présente le début de l’année jubilaire à l’occasion des 25 ans de la première apparition de la Vierge Marie à Kibeho. Dans le communiqué, envoyé à l’Agence Fides, on rappelle que les apparitions de la Vierge commencèrent le 28 novembre 1981 et finirent le 28 novembre 1989. « Les deux dates limites sont considérées comme un rappel historique important pour tous ceux qui désirent connaître les apparitions de Kibeho et leur message » précise le communiqué signé par don Eugène Dushimurukundo, Chancelier du diocèse de Gikongoro.
Les apparitions de Kibeho ont été reconnues officiellement par l’Eglise catholique le 29 juin 2001 après 20 ans d’étude de la part de 2 commissions, l’une médicale et l’autre théologique, établies par l’Evêque local. Ont été déclarées valables seulement les apparitions à trois voyants : Alphonsine Mumureke, Nathalie Mukamazimpaka et Marie Claire Mukangango. La Vierge s’est présentée avec le nom de “Nyina wa Jambo”, qui dans la langue locale signifie la « Mère du Verbe ».
Dans son message du 8 septembre 2006, l’Evêque de Gikongoro, Mgr Augustine Misago, a annoncé que les célébrations pour le 25e anniversaire de la première apparition de Kibeho commenceront le 28 novembre, fête de Notre-Dame de Kibeho, selon un programme proposé par le comité pastoral du sanctuaire, qui avait été inauguré officiellement le 31 mai 2003 par le Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples de l’époque, le Cardinal Crescenzio Sepe.
Mgr Misago, dans son message, rappelle que « pour célébrer dignement l’année jubilaire nous devons présenter des actes concrets à la lumière du message de Kibeho ». Parmi lesquels : « prier selon les intentions du Pape durant l’année ; renforcer la participation à la messe et la communion eucharistique ; recevoir le sacrement de la réconciliation ; se réconcilier avec ceux que nous considérons comme des ennemis, demander pardon à ceux que nous avons offensés, et pardonner à ceux qui nous ont offensés ; se respecter les uns les autres, donnant une preuve de tolérance réciproque en famille, parmi les proches, au travail, dans les réunions et autres circonstances sociales ; œuvrer avec courage pour la vérité et la justice pour tous, surtout dans les conditions actuelles avec la question des tribunaux Gacaca (les cours populaires et traditionnelles chargées de juger les personnes impliquées dans le génocide de 1994), qui doivent être bien dirigées pour éviter d’être transformés en forum d’injustice et de règlement de compte couverts par la loi ; multiplier les actes de charité et de miséricorde, surtout lors du Carême, soutenant des associations humanitaires comme la Caritas et ou d’autres poursuivant les mêmes buts ». (L.M.) (Agence Fides 6/11/2006 lignes 36 mots 497)
