AFRIQUE/NIGERIA - Les 130 derniers élèves de l'école catholique de Papiri ont été libérés

lundi, 22 décembre 2025 ecole   enlèvements  

Abuja (Agence Fides) – Les 130 élèves restants qui avaient été enlevés lors de l'attaque contre l'école catholique St. Mary de Papiri (dans l'État du Niger, au centre-nord du Nigeria) le 21 novembre (voir Fides 24 et 26/11/2025) ont été libérés.
La libération a eu lieu hier, dimanche 21 décembre, et les personnes libérées ont été emmenées à Minna, la capitale de l'État fédéré du Niger.
« Nous sommes profondément reconnaissants au gouvernement fédéral du Nigeria, au gouvernement de l'État du Niger, aux agences de sécurité et à tous les autres partenaires dont les efforts et les interventions ont contribué au retour sain et sauf des victimes », déclare le communiqué du diocèse de Kontagora reçu par l'Agence Fides. « Nous exprimons également notre sincère gratitude aux parents, aux enseignants, au clergé, aux communautés religieuses, aux organisations humanitaires et au grand public pour leurs prières, leur soutien et leur solidarité pendant cette période difficile », poursuit le communiqué signé par le père Jatau Luka Joseph, secrétaire diocésain.
Les autorités n'ont pas révélé comment la libération s'est déroulée, ni si des rançons ont été versées, ni même qui sont les auteurs de cet enlèvement collectif.
Dans son communiqué, le diocèse de Kontagora souligne que « d'autres mises à jour et informations supplémentaires, si nécessaire, seront communiquées au public en temps utile par les canaux appropriés et autorisés afin de garantir que toutes les déclarations officielles soient exactes, transparentes et claires ». « Le diocèse s'engage à tenir toutes les parties concernées pleinement informées tant que la situation est encore en évolution ».
« Le diocèse de Kontagora s'engage à garantir la protection, le bien-être et la sécurité de tous les élèves, étudiants et membres du personnel, et continuera à collaborer avec les autorités compétentes pour garantir la sécurité des écoles », conclut le communiqué.
Un premier groupe de 100 jeunes avait été libéré le 7 décembre (voir Fides 9/12/2025), tandis qu'une cinquantaine d'entre eux s'étaient échappés par leurs propres moyens au moment de l'enlèvement (voir Fides 24/11/2025). (LM) (Agence Fides 22/12/2025)


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