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Stuttgart (Agence Fides) - Des jeunes, des enseignants, des membres de l’Eglise locale, des familles avec leurs enfants, des volontaires, ainsi que des étrangers et des réfugiés de chaque partie du monde, résidant dans différentes villes d’Allemagne, de Suisse et d’Italie, ont participé à l’annuelle « Fête des Fruits » organisée par le Centre de Spiritualité de Stuttgart. « Chrétiens et musulmans au carrefour de l’avenir : des pas de dialogue dans la vie quotidienne, un lieu de rencontre avec des étrangers du monde entier » était le titre de la Fête qui s’est déroulée du 29 septembre au 1er octobre. Au centre, mis en place par le Diocèse de Rothenburg-Stuttgart ainsi que par la Congrégation des Missionnaires Scalabriniens, le P. Gabriele Bortolamai travaille depuis 25 ans en collaboration avec les Missionnaires Séculiers Scalabriniens.
Il y avait cette année à la fête l’Evêque auxiliaire du Diocèse local, Mgr Thomas Maria Renz, chargé de la pastorale des jeunes, qui a encouragé les participants à continuer sur la voie du dialogue interreligieux, qui prépare à une cohabitation pacifique entre les diversités. L’intervenant principal de la journée a été le P. Hans Vöcking, de la Société des Missionnaires d’Afrique - les Pères Blancs, responsables de la Commission « Islam et migration » au Conseil de la Conférence Episcopale Européenne, accompagné par le confrère le P. Miguel Laburu, qui depuis 36 ans vit sa mission en terre algérienne.
Les 200 participants de 24 nationalités différentes étaient intéressés pour approfondir le thème du dialogue avec les musulmans en Europe. Le sujet a été abordé au cours d’une intervention d’introduction par le P. Vöcking, suivie d’une réflexion en groupe et d’un échange intense entre l’intervenant et le public. De la richesse des contenus sont ressortis surtout le désir et la richesse des voies nouvelles de dialogue, qui tiennent compte de la pluralité religieuse et culturelle des musulmans, dont nous séparent des siècles d’histoire et de développement de la pensée philosophique, des ordres sociaux et des mentalités. Ont aussi été mis en évidence les éléments possibles de convergence, comme l’engagement commun pour les droits de l’homme et le service de témoignage que les musulmans et les chrétiens peuvent offrir ensemble dans un monde sécularisé.
La Fête, à travers la célébration Eucharistique, les moments de prière, les possibilités de rencontres et de visite dans des lieux significatifs, un concert de la « Sacalabrini Band » et de musiciens de provenances variées, a invité chacun à lire chez les chrétiens les signes des temps et à cheminer sur les pas d’une spiritualité de l’exode. La voie du dialogue et de la réconciliation nous a fait découvrir en effet que nous appartenions à l’unique famille humaine. (L.D.) (Agence Fides 6/10/2006, lignes 25, mots 375)
