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Quetta (Agence Fides) - La flamme de la foi chrétienne continue à briller. On s’efforce de la maintenir en vie, dans une ambiance difficile. Dans l’une des circonscriptions ecclésiastiques les plus reculées du Sud-ouest du Pakistan, la Préfecture Apostolique de Quetta, à la limite avec l’Iran et l’Afghanistan, dans une région montagneuse et inaccessible, vit une petite communauté catholique, composée de pauvres paysans et éleveurs. Par leur humble travail quotidien, dans le silence, dans la prière, les familles catholiques donnent un témoignage de leur vie chrétienne.
Quetta, une ville d’environ trois millions d’habitants, se trouve dans la province du Belukistan, une région désertique et montagneuse, souvent inaccessible. Les catholiques sont environ 30.000 et la Préfecture est dirigée par Mgr Victor Gnanapragasam, srilankais des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. « Il n’est pas facile de professer la foi chrétienne dans un pays où nous sommes souvent considérés comme des citoyens de seconde classe », disent quelques fidèles locaux dans un témoignage envoyé à l’Agence Fides. « Et où souvent nous devenons la cible préférée des militants radicaux islamiques ».
Le Préfet Apostolique vit aussi ces difficultés : « Je ne réussi pas souvent à visiter les différentes communautés de la Préfecture. Mais je sais qu’elles continuent à se réunir régulièrement, à prier, à célébrer et à partager la Parole de Dieu, malgré l’hostilité et les difficultés ».
Pour accomplir son travail pastoral dans le territoire, Mgr Gnanapragasam est coadjuteur de 9 prêtres et 20 religieuses, parmi lesquels des Franciscaines, des Dominicaines, des sœurs du Bon Pasteur et des sœurs de Saint Joseph. La Préfecture dirige aussi une école, fréquentée par de nombreux jeunes chrétiens et non chrétiens, et une maison d’accueil pour les services sociaux urgents, comme l’assistance aux orphelins, aux femmes abandonnées, aux familles les plus pauvres.
Outre les Oblats de Marie Immaculée (OMI) - dont la province au Pakistan a été fondée en 1973 et compte aujourd’hui 15 religieux en tout - à Quetta travaillent aussi les Salésiens, avec un groupe de six religieux. La ville, située à 100 km à peine de la frontière avec l’Afghanistan, a été pendant des années et est toujours le but de réfugiés et les religieux se sont engagés à les aider. Les Salésiens administrent une paroisse à Quetta avec environ 1.200 familles chrétiennes, gérant un centre de jeunes pour des activités de catéchisme, de formation professionnelle, de divertissement, destinés aux jeunes. (PA) (Agence Fides 28/9/2006 lignes: 32 mots: 422)
