AFRIQUE/BENIN - Prières et offrandes. L'échange de dons qui soutient l'ouverture missionnaire des vocations sacerdotales

mardi, 29 novembre 2022 séminaires   formation   prière   vocations   animation missionnaire   oeuvres pontificales missionnaires  

Klouékanmè (Agence Fides) - Contribuer à la croissance d'une vocation, à son épanouissement pour que la "graine" porte du fruit. Nombreux sont ceux qui, chaque année, contribuent spirituellement et économiquement, par le biais de l'Œuvre Pontificale de Saint Pierre Apôtre (POSPA), afin que les séminaristes puissent continuer à grandir dans leur vocation, poursuivre leur chemin et devenir prêtres. À leur tour, les séminaristes bénéficient de cette aide et prient pour leurs bienfaiteurs. Cela déclenche un échange de dons et une entraide à "distance" qui les unit dans une véritable "fraternité missionnaire", comme le raconte à Fides le Père Ambroise Kinhoun, recteur du "Grand Séminaire Mgr Louis-Parisot" de Tchanvédji au Bénin.
"Un organisme appelé 'Missio' a été mis en place au séminaire, dont le premier objectif est de faire prendre conscience aux séminaristes que d'autres baptisés s'engagent à contribuer à leur formation. Tout au long de l'année, et en particulier pendant la semaine de la Journée mondiale des missions, explique le père Kinhoun, on communique beaucoup à ce sujet. Des expositions sont également organisées pour expliquer comment d'autres chrétiens, dans de nombreuses régions du monde, offrent des prières et des offrandes afin que la graine de la vocation puisse se développer".
Le séminaire de théologie "Grand Séminaire Mgr Louis-Parisot" de Tchanvédji, créé il y a 27 ans, est le deuxième séminaire de théologie fondé au Bénin : entre dix et douze prêtres formateurs, trois religieuses et dix-sept laïcs y travaillent. Il y a actuellement 130 séminaristes qui suivent les quatre dernières années de la formation sacerdotale. Chaque séminariste, avec le soutien de sa famille, fournit en donnant quelque chose pour l'année en cours en espèces ou en nourriture. Les séminaristes s'adonnent à l'agriculture et à l'élevage, fournissant ainsi leur propre nourriture. "Il y a des garçons qui viennent de familles pauvres sur le plan matériel, c'est à eux que va le plus grand soutien. Parmi les bienfaiteurs, je connais personnellement des familles qui vivent modestement et qui nous envoient leur argent depuis la Slovaquie, qui s'engagent dans les missions. Cela me semble un fait extraordinaire. Souvent, quand je suis en Europe, conclut le recteur du Grand Séminaire, j'entends des gens prier pour des vocations qui fleurissent dans d'autres parties du monde, comme ici. Nous faisons ici l'expérience d'une réalité professionnelle très importante. Nous essayons de faire de notre mieux pour former des garçons avec cette ouverture missionnaire qui regarde vers l'avenir". (EG) (Agence Fides 29/11/2022)


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