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Bogotà (Agence Fides) - “Que la Vierge Marie nous aide à comprendre le tourisme comme un instrument providentiel au service de l’unité de la famille humaine et de la paix et qu’elle nous enseigne à nous mettre au service des besoins des personnes engagées dans le monde du tourisme”: c’est ce qu’on lit dans le Message final de la Première Rencontre Continentale de la Pastorale du Tourisme, organisé par la Section de Mobilité Humaine du CELAM, du 2 au 4 juin 2006. A la rencontre, présidée par l’Archevêque Mgr Agostino Marchetto, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Itinérants, ont participé différents évêques, religieux et laïcs qui travaillent dans ce domaine pour partager les préoccupations, les résultats et les expériences du travail pastoral dans le monde du tourisme. Les participants affirment que “le tourisme international a augmenté ces dernières années et il est devenu une force économique et une source de travail importante, de développement et de réduction de la pauvreté, en influençant non seulement les activités économiques, mais aussi la vie sociale, religieuse et culturelle”. Mais, comme toute activité humaine, le tourisme “est aussi une activité ambivalente marqué par le péché et la grâce", et c’est pourquoi nous dénonçons “la violation des droits de l’homme dont sont victimes de nombreuses personnes engagées dans le monde du tourisme”.
Les participants à la Rencontre formulent différentes propositions : ils demandent en particulier aux Conférences épiscopales et aux Ordinaires des Eglises particulières d’origine et de destination, d’inclure le tourisme dans leurs Programmes Pastoraux respectifs, de renforcer la Section de la Pastorale du Tourisme à l’intérieur de la Commission de la Pastorale de la Mobilité Humaine dans les pays touchés par ce phénomène, d’organiser des rencontres nationales et diocésaines sur la Pastorale du Tourisme, de préparer des animateurs pastoraux, de publier et de faire connaître les documents du Saint Siège à ce sujet.
Il est demandé aux animateurs pastoraux et aux personnes de bonne volonté de “continuer à se qualifier pour mieux répondre aux défis que le monde du tourisme présente, de créer une conscience qui respecte les droits de l’homme de toutes les personnes qui travaillent dans le secteur du tourisme et respecte la culture des communautés qui accueillent”. De manière spéciale ils sont invités à organiser “la prévention, la lutte et la dénonciation du tourisme d’exploitation, en particulier d’enfants, adolescents et de la femme”. Considérant l’importance des sanctuaires et des lieux de dévotion, et le tourisme d’intérêt religieux comme "une occasion pour l’Eglise d’exercer son activité évangélisatrice, en plus de favoriser des moments de spiritualité et de contact avec le surnaturel” ils demandent aux responsables de ces lieux de “considérer ces espaces sacrés comme les aréopages de la nouvelle évangélisation, des célébrations des sacrements de Pénitence et de l’Eucharistie, de communions ecclésiales”. Une autre des propositions est “de diffuser la vision chrétienne et la vision de l’Eglise sur le tourisme, particulièrement le tourisme social”, et d’encourager les relations et la coordination entre les diocèses de l’Amérique Latine et des Caraïbes avec les zones qui accueillent des touristes, et les diocèses d’origine des principaux flux touristiques vers cette région. En conclusion les participants renouvellent leur espérance et “l’engagement de service, d’orientation et d’assistance spirituelle et humaine aux touristes et aux personnes qui travaillent dans le secteur touristique". (RG) (Agence Fides 12/6/2006 ; lignes 43, mots : 578)
