AFRIQUE/NIGERIA - Remerciements de l’Archevêque de Jos pour la requête de libération des religieuses faite par le Pape

Abuja (Agence Fides) – « Nous sommes très contents du fait que la voix du Saint-Père se soit ajoutée à la nôtre afin de demander aux ravisseurs la remise en liberté des six religieuses qui sont leurs prisonnières depuis près d’un mois » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, se référant à l’appel lancé par le Pape François après l’Angelus du Dimanche 17 décembre. « Je m’unis de tout cœur à l’appel des Evêques du Nigeria en faveur de la libération des six religieuses du Cœur eucharistique du Christ, enlevées voici près d’un mois de leur couvent d’Iguoriakhi » a déclaré le Pape François. « Je prie avec insistance pour elles et pour toutes les autres personnes qui se trouvent dans cette douloureuse condition. Qu’elles puissent, à l’occasion de Noël, retourner finalement dans leurs foyers » a souhaité le Pape qui a ensuite demandé aux fidèles de prier ensemble en récitant le Je vous salue Marie.
« Nous continuons à prier et nous explorons actuellement différents chemins pour assurer leur libération. Malheureusement, jusqu’à présent, nos efforts n’ont pas connu de succès » déclare Mgr Kaigama.
Mgr Kaigama rappelle que « au cours de la cérémonie à l’occasion de l’érection du nouveau Diocèse de Bomadi – anciennement Vicariat apostolique (voir Fides 21/09/2017) – nous avons demandé aux fidèles de prier pour la libération des religieuses et une prière spéciale en leur faveur a également été élevée à la fin de la Messe ».
« Notre Conférence épiscopale a publié une déclaration dans laquelle elle demande aux ravisseurs de convertir leurs cœurs et de libérer les religieuses. Nous sommes très contents que le Pape ait promis ses prières pour la libération rapide des religieuses de manière à ce qu’elles puissent être rendues à leurs familles et à leur congrégation » conclut Mgr Kaigama.
Dans la déclaration publiée le 15 décembre, la Conférence épiscopale du Nigeria affirme que « les agents des ténèbres continuent à tenir notre peuple sous la menace au travers d’enlèvements, de vols à main armée et autres activités déshumanisantes ».
« Nous sommes attristés et affligés par la détention continuelle de nos filles, les Sœurs du Cœur eucharistique du Christ, qui ont été enlevées voici près d’un mois dans leur couvent d’Iguoriakhi, près de Benin. Nous faisons appel à ceux qui les retiennent d’exaucer notre appel en les relâchant immédiatement ».
Les enlèvements à fin d’extorsion sont devenus une plaie dans différentes zones du sud du Nigeria, qui n’épargnent pas même prêtres et religieux. La Conférence épiscopale a, depuis longtemps, donné comme disposition de ne payer aucune rançon demandée en vue de la libération de personnel ecclésiastique. (L.M.) (Agence Fides 18/12/2017)

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