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Luanda (Agence Fides)- Le 27 mars se tiendra à Luanda, capitale de l'Angola, une rencontre ciblée sur le fait d’inclure dans les programmes de développement du pays la nécessité de milliers d’ex-réfugiés angolais rentrés dans leur propre pays après la fin de la guerre civile en 2002. C’est ce qu’a annoncé un communiqué du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) selon lequel “pour la première fois le gouvernement angolais a déclaré considérer la réintégration des rapatriés dans leurs régions d’origine comme un objectif formel”.
Le gouvernement a aussi exhorté les donateurs qui participeront au meeting à inclure dans leurs programmes d’assistance des projets voués à l’amélioration des conditions de vie dans les régions de retour, la grande partie desquelles sont pauvres et isolées.
Huit ministres clé du gouvernement, les vice-gouverneurs des quatre provinces intéressées et les représentants de vingt gouvernements, parmi lesquels ceux des principaux pays donateurs prendront part à la rencontre sur l’Initiative pour la Réintégration Soutenable. En outre diverses agences des Nations-Unies, en plus de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine pour le Développement et les représentants des principales compagnies pétrolifères actives en Angola participeront.
L’UNHCR a été promoteur de ce processus et a joué un rôle important dans la favorisation de la réintégration des ex-réfugiés angolais. Le rôle de l’Argentine est d’impliquer le gouvernement angolais et les trois agences humanitaires dans des programmes voués à améliorer les conditions de vie dans les régions de retour. L'UNHCR a aussi affecté 10 milions de dollars pour le programme d’assistance de 2006 et une telle assistance continuera aussi l’année prochaine, mais l'UNHCR n’étant pas une agence de développement, son principal objectif est de favoriser la possibilité de soutenir les projets à travers la participation d’autres acteurs, au fur et à mesure que le propre rôle diminue.
Dans le cadre de l’Initiative pour la Réintégration Soutenable, l'UNHCR a soutenu divers projets dans les régions d’afflux majeur de rapatriement, parmi lesquels la construction de centres pour femmes, la réhabilitation d’écoles et de cours de formation professionnelle. On estime qu’au moment de la signature de l’accord de paix, 457 mille angolais se trouvaient hors de leur propre pays, surtout en Zambie et en République Démocratique du Congo. Depuis lors plus de 360 mille d’entre eux sont rentrés en Angola, dont 123 mille grâce au transport fourni par l'UNHCR, 89 mille bénéficiant de l’assistance de l’Agence au moment de l’arrivée en Angola et 149 mille sans aucune assistance de la part des Nations-Unies. (L.M.) (Agenzia Fides 25/3/2006 righe 33 parole 431)
