AFRIQUE/CAMEROUN - Fiche du pays

lundi, 20 mars 2006

Rome (Agence Fides) - Pays de l’Afrique centrale d’une étendue de 475 442 km², le Cameroun touche le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, la Guinée Equatoriale et la République du Congo. Le territoire est semi-désertique au Nord, tandis qu’au Sud il est recouvert par la forêt équatoriale.
La population compte 15,8 millions d’habitants. Les villes les plus importantes sont Yaoundé, capitale politique, (qui a plus d’un million et demi d’habitants) et Douala, capitale économique, (qui a environ 2 millions et demi d’habitants)
Economie. L’agriculture est caractérisée par des cultures destinées à l’exportation (cacao, café, canne à sucre, bananes, coton, bois précieux). Le pays contient des mines de diamants, d’or, de fer, d’uranium et de bauxite. Les gisements de pétrole, moteur économique dans la dernière décennie, sont en voie d’épuisement. Le pays reçoit un pourcentage sur les bénéfices du pétrole qui coule dans l’oléoduc qui relie le Tchad au terminal camerounais de Kribi.
Histoire. En 1472, le navigateur portugais Ferdinando Poo parvint sur l’île qui prit ensuite son nom, et y trouva l’embouchure du fleuve Wouri grouillant de crevettes ; ainsi baptisa-t-il ce pays de « Rio dos Camaroes », d’où le nom « Cameroun ».
Protectorat allemand de 1884 à 1916, au lendemain de la première guerre mondiale, quand les puissances victorieuses se partagèrent la dépouille de l’empire colonial allemand, le Cameroun fut confié à la Société des Nations (jusqu’en 1946) par les Nations-Unies, à la Grande-Bretagne et à la France. Le pays fut alors divisé en deux parties : la zone occidentale sous mandat britannique, et celle orientale (les 75% du territoire) sous mandat français. Le 1er janvier 1960 la partie sous tutelle française obtient l’indépendance. Dans la partie sous tutelle anglaise, a lieu un référendum qui apporte une nouvelle division : le Nord de la région demande à être intégré au Nigéria, tandis que le Sud décide de s’unir avec le Cameroun francophone.
Le 1er octobre 1961, la naissance de la République Fédérale du Cameroun est proclamée. En 1966 le régime à parti unique, l’Union Nationale Camerounaise, née de la fusion de divers partis est imposé. Le 20 mai 1972, grâce à un référendum la République Fédérale est transformée en République unitaire subdivisée en sept provinces. En 1990, dans le sillage des autres pays africains, le régime à parti unique est aboli et le multipartisme est instauré.
Evangélisation. En 1883 le Vicaire Apostolique des Deux Guinées dont dépendait le Cameroun envoya deux missionnaires du Saint-Esprit qui ne purent cependant s’établir dans le pays. Quelques années plus tard le Père Stoffel, jésuite français venant du Gabon, se prépare à établir une nouvelle mission, mais le chancelier Bismarck s’oppose parce qu’il est contre l’établissement de missions catholiques guidées par des jésuites et missionnaires de nationalité française.
Le pape Léon XIII décide alors d’envoyer au Cameroun les Pallotins allemands et les Pères du Saint-Esprit, et le 18 mars la Préfecture Apostolique du Cameroun est érigée. En 1904 le Vicariat Apostolique du Cameroun est érigé et le diocèse de Yaoundé est créé.
L’Eglise catholique. Les catholiques sont 4 millions 296 000 répartis sur 23 diocèses. Les paroisses sont 740. Dans le pays il y a 29 évêques, 908 prêtres diocésains, 520 religieux prêtres, 232 religieux non prêtres, 1 958 religieuses, 19 860 catéchistes (sources : Annuaire Statistique de l’Eglise 2003). (L.M.) (Agenzia Fides 20/3/2006 righe 43 parole 552)


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