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Bangalore (Agence Fides) - Au cours de l’assemblée de la Conférence épiscopale indienne, conclue le 15 février à Bangalore, les évêques ont renouvelé les charges à l’intérieur de leur Conférence, qui unit les évêques de trois rites : latine, siro-malabarais, siro-malankarais.
Le Card. Telesphore Toppo, Archevêque de Ranchi, a été confirmé pour deux années supplémentaires Président de la Conférence Episcopale, alors que Mgr Stanislao Fernandez, Archevêque de Gandhinagar, de l’état du Gujarat, a été nommé Secrétaire Général, pour une durée toujours biennale.
Parmi les autres charges assignées, Mgr Oswald Gracias, Archevêque d’Agra, prend la tête de la Commission pour les Comunications sociales, Mgr Thomas Dabre, Evêque de Vasai, est le responsable de la Commission pour la Doctrine, tandis que Mgr. Valerian D’Souza, Evêque de Poona dirige la Commission pour le Clergé et les religieux. Le dialogue et l’Oeucuménisme seront confiés en particulier à Mgr Gali Bali, Evêque de Guntur, la Pastorale des Laïcs à Mgr Callist Soosa Pakiam, Archevêque de Trivandrum, la Commission Justice et Paix est confiée à Mgr Yvone Ambrosie, Evêque de Tuticorin. La Commission pour les Jeunes, dirigée par Mgr Leo Cornelio, Evêque de Khandwa, comptera aussi une femme parmi ses responsables : Ashrita Arokiam, qui oeuvre dans le diocèse de Hyderabad (Andra Pradesh) et qui est Présidente du Mouvement de la Jeunesse catholique indienne.
L’assemblée des évêques s’est terminé avec le voeu de “construire une nouvelle Inde, dans laquelle tout jeune pourra recevoir une éducation”, et aussi avec l’appel afin que les dalits, les hors-castes, les exclus puissent participer au développement et à la vie publique du pays. Les évêques se sont promis de définir une propre politique nationale pour l’instruction : le devoir d’élaborer une base de programme a été confié à la Commission pour l’Education et la Culture, avec pour chef Mgr Thomas Menamparampil, Evêque de Guwahati.
Les évêques ont répété le droit de tous les groupes désavantagés (tribus, migrants, femmes, handicapés, pauvres, hors-castes) “de participer au progrès de la nation”, à travers une éducation adéquate qu’est le premier moyen de développement social. Puis ils ont confirmé le grand engagement de l’Eglise dans l’action d’instruction : d’après les dernières estimes, l’Eglise indienne gère plus de 20 mille instituts scolaires, fréquentés en majorité par des étudiants non catholiques. (Agenzia Fides 17/2/2006 righe 27 parole 270)
