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Cité du Vatican (Agence Fides) - L’importance de la vie consacrée comme « expression et école de charité » a été le thème principal du discours du Saint-Père Benoît XVI avant de réciter la prière de l’Angélus, dimanche 29 janvier. « Dans l’Encyclique publiée mercredi dernier, en rappelant le primat de la charité dans la vie du chrétien et dans celle de l’Église, j’ai voulu rappeler que les témoins privilégiés de ce primat sont les Saints, qui ont fait de leur existence, quoique avec mille tonalités diverses, un hymne au Dieu d’Amour », a dit le Pape, qui a cité en particulier les Saints que la liturgie fête ces jours-ci : l’apôtre Paul et ses disciples Timothée et Tite, sainte Angèle Merici, saint Thomas d’Aquin, saint Jean Bosco.
Il s’agit de Saints très différents les uns des autres, par la période historique où ils ont vécu et par les oeuvres qu’ils ont réalisées, mais, comme l’a rappelé Benoît XVI, « toute l’histoire de l’Église est une histoire de sainteté, animée par l’unique Amour qui prend sa source en Dieu. En effet, seule une charité surnaturelle, comme celle qui jaillissait, toujours nouvelle, du coeur du Christ, peut expliquer la prodigieuse floraison, au cours des siècles, des Ordres, Instituts religieux masculins et féminins et d’autres formes de vie consacrée ». Le Saint-Père a ensuite souligné « l’importance de la vie consacrée comme expression et école de charité », et il a rappelé que le 2 février, fête de la Présentation du Seigneur au Temple, l’Église célèbrera la Journée de la Vie Consacrée, en invitant les consacrés et les consacrées qui vivent à Rome à participer à une Célébration eucharistique en la Basilique Saint-Pierre : « Ensemble, nous remercierons Dieu du don de la vie consacrée, et nous prierons afin qu’elle continue à être, dans le monde, un signe éloquent de son amour miséricordieux ».
Après la prière de l’Angélus, le Saint-Père a rappelé la célébration de la Journée mondiale pour les malades atteints de la lèpre en ces termes : « Je désire adresser un salut spécial à ceux qui souffrent de cette maladie, et j’encourage les missionnaires, le personnel de santé et les volontaires engagés sur cette frontière de service à l’homme. La lèpre est le symptôme d’un mal plus grave et plus répandu, qui est la misère. C’est pourquoi, dans le sillage de mes Prédécesseurs, je renouvelle l’appel aux responsables des nations afin qu’ils unissent leurs efforts pour surmonter les graves déséquilibres qui pénalisent encore une grande partie de l’humanité ».
Dans son salut aux pèlerins polonais, Benoît XVI a rappelé le tragique incident survenu à Katowice, dans lequel de nombreuses personnes ont perdu la vie : « Je confie à la miséricorde de Dieu ceux qui ont disparu, je m’unis en esprit à leurs proches et à ceux qui, dans ces circonstances, ont été blessés. À tous, j’impartis ma bénédiction cordiale ». Enfin, il a salué les jeunes de l’Action catholique de Rome qui, comme chaque année, concluent sur la Place Saint-Pierre le « Mois de la Paix ». « Je sais que vous vous êtes proposés de vous ‘entraîner à la paix’, guidés par ce grand ‘entraîneur’ qu’est Jésus - a dit le Pape aux jeunes -. C’est pourquoi je vous confie, jeunes de l’Action catholique, le tâche que j’ai proposée à tous dans mon Message du 1er janvier : apprenez à dire et à faire toujours la vérité, car vous deviendrez aussi des artisans de paix ». Deux représentants des jeunes qui étaient à la fenêtre à côté du Saint-Père ont ensuite lâché deux colombes, symbole de paix. (S.L.) (Agence Fides 30/1/2006)
