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Istanbul (Agence Fides) - « Le cheminement oecuménique en Turquie progresse, et il doit encore se renforcer davantage dans l’avenir » », a dit le P. Ruben Tierrablanca, Ofm, frère franciscain, Supérieur de la Fraternité internationale implantée depuis plus d’un an par les disciples du « Poverello » d’Assise dans la capitale turque. Les franciscains, comme toute la communauté catholique d’Istanbul, vivent la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, célébrée en Turquie du 14 au 21 janvier. « La communion entre les fidèles des différentes Églises - note le P. Tierrablanca - est en train de progresser. Nous sommes appelés à multiplier les initiatives de dialogue et de prière, pour donner au monde qui nous entoure un témoignage d’unité en Jésus Christ ».
En vue d’un échange au niveau spirituel, les religieux et les religieuses catholiques présents en Turquie pourront participer, durant le prochain Carême, aux méditations dirigées par un prêtre de confession arménienne grégorienne (orthodoxe) : une initiative qui est très significative du point de vue du dialogue oecuménique et qui inaugure un rapport plus étroit et plus intense entre les communautés chrétiennes de confessions différentes.
« Les religieux catholiques qui vivent en Turquie - dit le P. Ruben - sont très sensibles à la question du dialogue aux niveaux oecuménique et interreligieux, comme témoignage du message de paix et d’harmonie que Jésus Christ est venu apporter ».
En outre, comme le fait savoir le bulletin de la Conférence épiscopale de Turquie, dans la société turque la perception de la communauté catholique comme « partie intégrante de la nation », et pas comme « corps étranger » dans un milieu en majorité musulman, fait son chemin. Dans différents articles parus récemment dans la presse locale, le P. George Marovitch, porte-parole de la Conférence épiscopale, souvent interpellé pour commenter les événements et les nouvelles, est présenté comme un « authentique ami de la Turquie » : un signe qui montre que les fidèles catholiques sont de plus en plus acceptés et appréciés dans la société turque. Entre-temps, dans les médias de tout le pays, grandit l’attente d’une éventuelle visite du Saint-Père Benoît XVI, considérée comme un grand honneur pour la Turquie. Le Saint-Père a en effet exprimé son intention d’être présent à Istanbul pour la fête de saint André (30 novembre). (PA) (Agence Fides 16/01/2006)
