VATICAN - Dimanche 13 novembre, Béatification à Saint-Pierre de Rome de Charles de Foucauld, Maria Pia Mastena, et Maria Crocifissa Curcio

jeudi, 10 novembre 2005

Rome (Agence Fides) - Le dimanche 13 novembre, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints présidera la Messe concélébrée et, sur mandat du Pape Benoît XVI, il donnera lecture de la Lettre Apostolique par laquelle le Saint-Père inscrit au rang des Bienheureux trois Serviteurs de Dieu : Charles de Foucauld, prêtre (1856-1916), Maria Pia Mastena, vierge (1881-1951), Maria Crocifissa, vierge (1877-1957). Au terme de la cérémonie, le Saint-Pierre se rendra dans la Basilique, et, après avoir vénéré les reliques des Bienheureux à l’autel de la confession, il adressera un salut aux assistants et donnera la Bénédiction apostolique
Charles de Foucauld, Frère Charles de Jésus, est né à Strasbourg le 15 septembre 1856. Orphelin à l’âge de 6 ans, il fut élevé par son grand-père, dont il suivit la carrière militaire. Pendant son adolescence, il s’éloigna de la foi. Lors d’une exploration au Maroc, la rencontre avec la foi des musulmans réveille en lui la question de l’existence de Dieu. De retour en France, il se met en recherche, guidé par un prêtre. Au mois d’octobre 1886, à l’âge de 28 ans, il retrouve la foi. Un pèlerinage en Terre Sainte lui révèle sa vocation : suivre et imiter Jésus dans la vie de Nazareth. Il passe 7 ans à la Trappe, tout d’abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Aknès en Syrie. Par la suite, il vit seul, dans la prière, dans l’adoration, dans une grande pauvreté, chez les Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre en 1901 à l’âge de 41 ans, il se rend dans le désert du Sahara, en menant une vie de prière en méditant sans cesse la Sainte Ecriture, et d’adoration, dans le grand désir d’être, pour chaque personne « le frère universel », image vivante de l’Amour de Jésus. Il fut tué le soir du 1° décembre 1916 par une bande de pilleurs de passage.
Maria Pia Mastena est née à Bovolone dans la province de Vérone le 7 décembre 1881, de parents chrétiens et très fervents dans la pratique religieuse et dans la pratique de la charité. Le 19 mars 1891, elle reçoit la Première Communion et fait en privé le vœu de chasteté. Pendant son adolescence, elle assistait régulièrement aux cérémonies religieuses et aux activités de la paroisse, comme catéchiste notamment. A 14 ans, elle demanda à entrer au couvent, mais elle ne fut acceptée qu’en 1901 comme postulante, à l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone. Le 24 octobre 1903, elle fit ses voeux religieux, et reçut le nom de Sœur Passitea de l’Enfant-Jésus. Elle fut enseignante en plusieurs endroits de Vénétie, se consacrant aussi à un apostolat intense auprès des élèves de tous âges, des malades, des handicapés. Le 15 avril 1927, elle entre au Monastère Cistercien de Veglie, pour satisfaire son désir contemplatif. Le 15 avril 1927, elle sort du Monastère, et reprend l’enseignement, puis elle fonde une nouvelle Congrégation, les Religieuses du Saint Visage. Toute son activité sera ensuite consacrée au développement et au renforcement de la Congrégation, en promouvant des nouvelles initiatives pour les pauvres, les malades. Elle mourut à Rome le 28 juin 1951.
Maria Crocifissa est née à Ispica en Italie, le 30 janvier 1877 ; elle était la 7° de dix enfants. Elle fait preuve d’une intelligence vive, d’un caractère joyeux, déterminé, et d’une tendance très marquée pour la solidarité envers les plus faibles et les marginaux. Dans les livres de la bibliothèque familiale, elle trouve la vie de Sainte Thérèse d’Avila, qui lui fait connaître et aimer le Carmel. En 1890, à l’âge de 13 ans, elle s’inscrit au Tiers-Ordre Carme. Voulant partager l’idéal du Carmel missionnaire qui unisse à la dimension contemplative la dimension spécifiquement apostolique elle commence une première expérience de vie commune avec des compagnes tertiaires. Après des années d’épreuves et de tribulations étant venue à Rome pour la canonisation de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, elle visite la localité de Santa Marinella au nord de Rome : elle est frappée par la beauté naturelle du lieu, et par l’extrême pauvreté de ses habitants, et décide de s’y établir. En 1930, le petit noyau est érigé en Congrégation des Carmélites Missionnaire de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle réalise son désir missionnaire en 1947, quand elle envoie les quatre premières religieuses au Brésil. Elle meurt le 4 juillet 1957. (S.L.)
(Agence Fides, 10 novembre 2005, 51 lignes, 745 mots)


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