AFRIQUE / MOZAMBIQUE - Vitalité de l’Eglise, nécessité d’une formation plus profonde, éducation à la paix et à la promotion des droits de l’homme : Communiqué final de la rencontre des Présidents des Conférences Episcopales de langue portugaise

mardi, 13 septembre 2005

Maputo (Agence Fides) - Des signes de vitalité et d’espérance dans l’Eglise, mais aussi nécessité d’améliorer la formation des laïcs et des prêtres. C’est ce que déclarent les Evêques des pays de langue portugaise dans le communiqué publié au terme de la Rencontre des Eglises de langue portugaise, qui s’est tenue à Maputo, Capitale du Mozambique, du 6 au 9 septembre .
« Les participants se réjouissent de la présence de signes de vitalité et d’espérance dans nos Eglises : participation très active des fidèles à la vie de l’Eglise, naissance de nouveaux mouvements de spiritualité et de vie chrétienne ; augmentation du volontariat missionnaire des laïcs, présence d’un nombre important de religieux missionnaires dans la plus grande partie de nos pays, augmentation en Afrique du nombre des fidèles, des prêtres et des religieux, ainsi que de l’assistance aux cérémonies ».
« Mais à côté de cela, poursuit le communiqué, on note un manque de maturité dans la foi et en même temps une perte de cette maturité chez une partie des fidèles, qui a entraîné l’abandon de l’Eglise et l’adhésion à de nouveaux mouvements religieux de type pentecôtiste notamment. Cette situation, que l’on trouve dans tous les pays, demande une révision du processus pastoral d’évangélisation, au plan de la catéchèse, ainsi qu’un engagement nouveau dans la formation permanente des fidèles, du clergé, et des autres agents pastoraux ».
Parmi les questions abordées lors de la Rencontre, il y a eu les questions sociales et politiques. Dans ce domaine également on note l’importance de l’éducation et en particulier de l’enseignement de « la Doctrine Sociale de l’Eglise en vue de la formation de dirigeants chrétiens, hommes et femmes, dans le domaine éducatif, économique, politique, et en général dans la vie publique ».
Parmi les problèmes les plus ressentis dans les pays de langue portugaise , on note « les différentes guerres et luttes politiques qui sont un appel urgent à l’éducation des gens à la paix, à la défense et à la promotion des droits de l’homme, et en particulier du droit à la vie et à des possibilités égales pour tous, à une pratique politique comprise comme service pour le bien du peuple et non comme recherche du pouvoir personnel ou de parti, ainsi que le refus de toute forme de violence, de corruption, de clientélisme dans l’exercice des fonctions publiques ».
D’autres questions concernent le développement des pays de langue portugaise, avec la demande de l’élimination de la dette extérieure, l’urbanisation croissante enregistrée en Afrique et en Amérique Latine, la mise en valeur des radios catholiques de langue portugaise.
Les Evêques ont remercié aussi le Cardinal Crescenzio Sepe, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples pour son « message encourageant » envoyé à l’ouverture des travaux.
La prochaine Rencontre des Présidents des Conférences Episcopales des Pays de langue portugaise se tiendra à Fatima du 9 au 12 octobre 2006. (L.M.)

(Agence Fides, 13 septembre 2005, 42 lignes, 534 mots)


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