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Zamboanga City (Agence Fides) – Du souvenir de la crise de Zamboanga, la ville des Philippines mise à feu et à sang par les rebelles islamiques en septembre 2013, peut et doit naître un espoir pour améliorer et développer de manière harmonieuse les relations islamo-chrétiennes dans le sud des Philippines. C’est dans cette optique que le mouvement pour le dialogue Silsilah, fondé à Mindanao par le Père Sebastiano D’Ambra, PIME, fait mémoire des événements tragiques intervenus voici deux ans dans la ville située à l’extrême sud de l’île de Mindanao.
« Ce siège a causé beaucoup de douleur, de haine et de mort. Nombreux sont ceux qui vivent encore dans la peur » affirme une note envoyée à Fides par le mouvement Silsilah qui, à l’occasion de l’anniversaire du tragique événement, a diffusé une publication reprenant des récits de personnes qui racontent leur expérience de bonnes relations entre chrétiens et musulmans.
Silsilah affirme : « Il existe également un grand bien parmi nous, musulmans et chrétiens, à Zamboanga. Nous sommes en mesure de vivre en paix ensemble si nous nous aimons, en acceptant les différences de nos fois et de nos cultures. Dieu a planté en nous tous la même semence d’amour. Nous sommes frères et sœurs, avec la même aspiration spirituelle dans la vie. L’aspiration est également un rêve : celui de vivre en harmonie, dans la solidarité et la paix, comme membres de la même famille humaine. Ensemble, nous pouvons transformer Zamboanga en une terre d’espérance ».
Le mouvement rappelle que « la création d’une paix durable à Mindanao sera un bien pour tous, musulmans et chrétiens ». (PA) (Agence Fides 11/09/2015)
