EUROPE / RUSSIE - Curiosité et intérêt du peuple russe envers la figure de Saint François d’Assise

lundi, 14 mars 2005

Moscou (Agence Fides) - La présence des Franciscains en Russie après la chute du régime soviétique, a suscité intérêt et curiosité vis-à-vis de l’Ordre des Franciscains Séculiers, qui comprend des laïcs qui vivent les valeurs et l’esprit du pauvre d’Assise dans leur vie quotidienne, dans la société, au travail, en famille. Dans tout le monde, il y a des petits groupes de Franciscains séculiers, qui cherchent à vivre l’esprit de saint François.
La maison d’édition franciscaine russe, dirigée jusqu’à ces temps derniers par le Père Grégoire Ciorok, OFM, à présent décédé, a déjà publié plusieurs livres sur saint François. Actuellement est en cours de traduction le livre du Père Zudaire « Avec François pour suivre le Christ », et l’on cherchera aussi à publier la « règle et les Constitutions de l’Ordre Franciscain » pour faire connaître la réalité et la spiritualité des laïcs franciscains.
Pour cela, les communautés italiennes de laïcs franciscains se sont employées à donner la traduction des textes officiels de l’Ordre, et un livre de formation des laïcs. La figure de saint François fascine le peuple russe qui a commencé à la connaître un peu plus après la chute du communisme, se sentant en communion de pensée et d’esprit avec le Pauvre d’Assise. L’esprit de saint François, disent les laïcs franciscains à l’Agence Fides, apportera certainement en Russie des fruits de paix, de réconciliation et de bien.
En 2001, l’Ordre des Franciscains Conventuels a ouvert en Russie une Custodie Générale (unité administrative autonome) qui comprend les communautés franciscaines de « saint François » de Moscou, de « saint Antoine de Padoue » à Saint Pétersbourg, de « sainte Marie des Anges » à Kaluga. Les Franciscains en Russie travaillent dans le domaine social, en visitant les malades et les prisonniers. Le couvent de Saint Antoine de Padoue de Saint Pétersbourg est en outre un centre pour la formation religieuse pour les séminaristes qui proviennent de nombreux pays de l’ancienne URSS. (P.A.)
(Agence Fides, 14 mars 2005, 27 lignes, 342 mots)


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