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Arakan (Agence Fides) – A l’occasion du 1er anniversaire de la mort du Père Fausto Tentorio, tué à Mindanao le 17 octobre 2011, « nous cherchons à relancer la justice afin de guérir la paix blessée » déclare à l’Agence Fides le Père Peter Geremiah, PIME, confrère du Père Tentorio, appelé par l’Evêque de Kidapawan pour le remplacer en qualité de coordinateur des programmes de développement des populations tribales. Le Père Geremiah célèbre aujourd’hui, dans l’église d’Arakan (île de Mindanao), où le Père Tentorio habitait, une Messe de suffrage, en présence de plus de 1.000 fidèles, en majorité d’origine tribale. Une longue procession se rendra ensuite sur le lieu où il a été tué pour y déposer 365 cierges allumés.
« Ceux qui ont fait le projet de tuer le Père Tentorio veulent nier la justice pour lui et pour toutes les victimes de l’injustice. Ceux qui ont la responsabilité d’administrer la justice et se refusent ou ne parviennent pas à le faire – même s’ils refusent de témoigner par crainte – deviennent complices du crime » explique le missionnaire à Fides. « La paix – poursuit-il – est comme un amant sensible, blessé et trompé qui peut être consolé et guéri seulement par l’embrassade fidèle de la justice ». Le Père Geremiah conclut : « Les auteurs et les complices de l’homicide eux-mêmes ne parviennent pas à trouver la paix parce qu’ils se souviennent de leur victime lorsqu’ils sont éveillés et lorsqu’ils dorment. Prions pour la justice et la paix parce que nous croyons que Dieu peut toucher le cœur des criminels les plus endurcis et des fonctionnaires les plus corrompus ou inefficaces. Lorsque Jésus entra à Jérusalem et que de nombreuses personnes criaient « Hosanna », un certain nombre de pharisiens demandèrent à Jésus de leur dire de ne plus crier ! Et Jésus leur répondit : « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront ». (PA) (Agence Fides 16/10/2012)
