ASIE/SYRIE - Ouverture de l’opposition syrienne en direction du dialogue : refus de la violence et de la guerre civile

vendredi, 27 juillet 2012

Rome (Agence Fides) – « Il n’est pas trop tard pour sauver notre pays. Tout en reconnaissant le droit des citoyens à la légitime défense, nous réaffirmons que les armes ne constituent pas la solution. Il faut refuser la violence et abandonner le chemin de la guerre civile parce qu’elles mettent en danger l’Etat, l’identité et la souveraineté nationale » : c’est ce qu’indique le message diffusé par un groupe de représentants de l’opposition syrienne réuni à Rome dans le cadre d’une rencontre organisée par la Communauté de San Egidio. Le groupe, conduit par Abdulaziz Alkhayer, membre du National Coordination Body, et formé de 16 représentants des partis de l’opposition syrienne, a diffusé un appel invitant toutes les parties intéressées à trouver « une solution pacifique au conflit syrien » par le biais d’un « pacte national commun ».
« Nous savons que la Syrie, lieu de coexistence de religions et de peuples divers, court aujourd’hui un risque mortel qui met en danger l’unité du peuple, ses droits et la souveraineté de l’Etat » indique le Document final envoyé à l’Agence Fides. Les puissances étrangères, affirme le document en question, ne doivent pas « inciter à la militarisation » sachant que l’armée syrienne libre est invitée à « participer à un processus politique afin de parvenir à une Syrie pacifique, sûre et démocratique ».
La solution politique, qui devrait être guidée par l’ONU, implique des initiatives de la part du régime actuel : « le cessez-le-feu, le retrait des forces militaires, la libération des détenus et des personnes enlevées, le retour des réfugiés, des aides d’urgence aux victimes et une véritable négociation globale sans exclusion s’accompagnant d’une véritable réconciliation nationale basée sur la justice ». (PA) (Agence Fides 27/07/2012)


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