EUROPE/ESPAGNE - « Nous nous unissons aux familles de plus de 400 missionnaires espagnols qui sont dans l’angoisse et dans l’incertitude, mais qui savent qu’un être qui leur est cher consacre sa vie à ceux qui sont dans le besoin », déclarent les OPM d’Espagne

Madrid (Espagne) - Les Oeuvres Pontificales Missionnaires d’Espagne ont fait savoir dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides que, pour le moment, on ne déplore pas de victime parmi les 441 missionnaires espagnols appartenant à 23 congrégations religieuses qui travaillent dans les pays dévastés par le raz de marée du 26 décembre. Cependant, « on est sans nouvelles en ce qui concerne la situation actuelle de certains d’entre eux, surtout ceux destinés aux îles les plus touchées ».
Les OPM espagnoles, dans un texte conjoint avec la Commission épiscopale pour les Missions et le Département des Missions de la Conférence Espagnole des Religieux (CONFER), font part de leur proximité aux familles qui ont perdu leurs proches. Tout en priant pour les défunts et pour la prompte guérison des blessés, ils invitent à « s’unir aux familles des missionnaires qui sont dans l’angoisse et dans l’incertitude, mais qui savent qu’un être qui leur est cher consacre sa vie à ceux qui sont dans le besoin ».
Le communiqué des OPM souligne par ailleurs le travail silencieux et persévérant des missionnaires espagnols au service des plus pauvres, dans des lieux et des environnements parfois très difficiles, et exhorte les fidèles à continuer à soutenir les missionnaires par leurs prières et leurs dons en argent.
Parmi les congrégations présentes en première ligne, les Filles de la Charité qui collaborent avec les Pères de la congrégation vincentienne, et les religieux xavériens, engagés principalement dans un travail de coordination pour que les secours arrivent à ceux qui en ont besoin. En effet, disent-ils, les moyens de transport manquent, et il est très difficile de faire arriver la nourriture à destination. En outre, ils signalent que « dans les divers pays touchés, les communautés religieuses musulmane, bouddhiste et catholique collaborent pour aider les victimes ». Les Caritas locales fournissent une aide d’urgence, en contribuant à l’accueil des sans-abri dans les églises et les écoles et en fournissant de la nourriture, des vêtements et une assistance médicale, tandis que les prêtres célèbrent les obsèques ». (RZ) (Agence Fides, 5/1/2005)