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Caracas (Agence Fides) – La 97ème Assemblée de la Conférence épiscopale vénézuélienne (CEV) (voir Fides 10/01/2012) s’est conclue au travers de la publication d’un Message au peuple de Dieu intitulé : « 2012 : Année de la réconciliation nationale » dont une copie a été envoyée à l’Agence Fides. Présenté à la presse par S.Exc. Mgr Diego Rafael Padrón Sánchez, Archevêque de Cumaná et nouveau Président de la CEV, le document expose en cinq points les préoccupations et l’action de l’Eglise au Venezuela pour l’année 2012 : la réconciliation entre tous, les droits humains, la violence et l’insécurité, la situation des prisons et la participation active aux prochaines élections.
« Les besoins et les attentes les plus urgentes du pays, comme la sécurité, l’emploi, le logement, la santé, l’instruction, les services et les ressources alimentaires, requièrent de pouvoir compter sur un Etat de droit, efficace et fiable pour la vie de la société » : c’est ainsi que débute l’invitation à la réconciliation de la part des Evêques. Le texte continue : « Le désir et le besoin de réconciliation présupposent le retour à une coexistence nationale basée sur le respect et sur l’appréciation réciproque, sur la reconnaissance effective du pluralisme politique et idéologique, culturel et religieux et sur la tolérance envers les autres ».
Le message des Evêques poursuit : « Pour soutenir la réconciliation et la paix, un élément clef est le respect, la défense et la promotion des droits humains… Afin de résoudre le problème de l’insécurité, il faut aller à la racine du mal, déraciner la pauvreté, non pas par des cadeaux mais au travers d’emplois et d’une instruction de qualité ».
Un autre problème national est constitué par les prisons : « Le respect des droits humains contraste avec la situation terrible existant dans les prisons vénézuéliennes. Il est nécessaire d’approfondir le processus d’humanisation des prisons… Nous considérons une contribution nécessaire, requise pour des motifs humanitaires et de justice, la concession de remises de peine aux prisonniers politiques » écrivent les Evêques.
A la fin du document, il est fait mention de l’événement politique le plus important de 2012 : « Aux élections d’octobre, les vénézuéliens ne doivent pas arriver comme des ennemis en guerre. L’événement électoral d’octobre doit être vu dans cette perspective, humaine et chrétienne, de réconciliation nationale. C’est pourquoi nous réitérons notre demande visant à un engagement conscient, libre et responsable relatif à l’exercice du droit et devoir constitutionnel de voter ».
Le message des Evêques se conclut par une invitation s’adressant à la communauté catholique visant à ce qu’elle s’unisse « dans la prière et à toutes les initiatives ayant pour but de promouvoir la réconciliation nationale ». La communauté est également invitée « à donner cette orientation à toutes les activités réalisées au cours de cette année ». (CE) (Agence Fides 13/01/2012)
