AMERIQUE/MEXIQUE - Chaque jour disparaissent 41 enfants impliqués dans des bandes criminelles ou destinés à être exploités

mardi, 3 janvier 2012

Mexico (Agence Fides) – Chaque jour, au Mexique, disparaissent 41 enfants. Selon les données de l’UNICEF, au cours des cinq dernières années, on a perdu la trace de plus de 75.000 mineurs dont 20.000 environ ont été victimes des trafiquants. Au cours de la période 2009-2011, ont été enregistrés 70% des cas de disparition causés par la migration en direction des Etats-Unis ou par l’implication des mineurs au sein d’organisations criminelles du fait du manque de travail et d’opportunités. Actuellement, il n’existe pas de structure fédérale qui enregistre les disparitions et les autorités locales avec les hommes politiques et l’ensemble de la société doivent agir de concert afin de répondre de manière responsable. Entre autres initiatives, ont été proposées la révision du Code Pénal fédéral, de la Loi sur la protection des mineurs et d’autres textes vivant à éviter le détournement des mineurs, à aggraver les peines des coupables et à apporter une réponse plus complète aux familles des victimes.
Les enfants et les adolescents sont les victimes préférées de la criminalité organisée parce qu’ils n’opposent pas de résistance et ne savent pas à qui s’adresser pour obtenir de l’aide lorsqu’ils sont menacés eux ou leurs familles. Les autorités compétentes doivent s’organiser afin d’établir une procédure de recherche immédiate des mineurs dont est signalée la disparition dans les centres commerciaux, les entreprises ou auprès des administrations, dans les édifices, les immeubles et lotissements et lancer immédiatement le protocole de sécurité, ordonner le contrôle et la fermeture des zones d’accès du lieu jusqu’à ce que l’enfant soit retrouvé. En outre, le Parquet devra, une fois reçu le signalement de la disparition, prendre immédiatement les mesures de sécurité nécessaires en vue de la recherche et ne pas attendre les termes imposés actuellement. Dans le cas contraire, les victimes pourront demander des sanctions administratives et pénales pour omission. (AP) (Agence Fides 03/01/2012)


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