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Xalapa (Agence Fides) – « Le Mexique demeure un pays profondément religieux, malgré l’hégémonie du relativisme qui corrode les valeurs religieuses ». C’est ainsi que débute le communiqué du Bureau chargé des Communications sociales de l’Archidiocèse de Xalapa envoyé à l’Agence Fides qui rappelle combien le mois de décembre révèle de manière émouvante, l’empreinte religieuse du peuple mexicain. Il existe toutefois au cours de toute l’année un mouvement spirituel autour des fêtes et des traditions religieuses.
« La crise a encore davantage accentué le caractère religieux de notre peuple » écrit le Père José Juan Sánchez Jácome, responsable du bureau en question. « En ces moments-là, les personnes cherchent le Seigneur avec plus d’insistance. Lorsque les sécurités humaines commencent à s’effriter, lorsque les autorités trahissent les attentes du peuple, quand la souffrance se manifeste de différentes manières, les personnes reviennent à Dieu pour Lui demander la force et l’espérance nécessaires pour aller de l’avant ».
« Les gens s’adressent à Notre-Dame de Guadalupe parce qu’ils se sentent protégés » continue le texte. Ils recherchent également avec dévotion les Saints afin d’exprimer de manière explicite qu’au sein de cette époque nous avons besoin de personnes comme eux, nous avons besoin de modèles à suivre et de réponses, ici et maintenant.
« Des millions de mexicains se déplacent en ces jours du mois de décembre en direction des églises et des sanctuaires dédiés à Notre-Dame. Ce mouvement spirituel extraordinaire que nous constatons autour de Notre-Dame de Guadalupe outre à montrer l’âme religieuse du peuple du Mexique, confirme notre désir : un peuple qui aspire à surmonter l’injustice, la pauvreté et la violence ».
Il est par ailleurs demandé, à la fin du texte, à la Mère de Jésus d’aider les gouvernants au travers d’une conversion du cœur et afin qu’il aiment profondément la nation de manière à ce que « ils réussissent honnêtement et avec tout leur talent, à changer les structures économiques, politiques, éducatives et sociales qui causent la misère, la pauvreté, le chômage et l’insécurité qui portent atteinte à la dignité des mexicains ». (CE) (Agence Fides 17/12/2011)
