AFRIQUE/NIGERIA - L’Evêque de Maiduguri ne confirme pas le massacre attribué aux militaires après l’attentat manqué d’hier

mercredi, 14 décembre 2011

Abuja (Agence Fides) – « Il n’y a rien d’officiel et je ne suis pas en mesure de confirmer que les militaires aient tiré de manière indiscriminée sur la foule » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Oliver Dashe Doeme, Evêque de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria où hier, 13 décembre, au moins 10 personnes sont mortes après que deux individus aient fait exploser une bombe. Selon des sources de presse, l’attentat, qui a échoué, avait pour objectif un groupe de militaires. Les deux auteurs de l’attentat, qui se trouvaient à bord d’une voiture, se sont dirigés vers un poste militaire contre lequel ils ont tenté de lancer une bombe. Cette dernière a cependant explosé entre les mains de l’un des individus, le tuant sur le coup, alors que l’autre est parvenu à s’enfuir. Les militaires auraient alors tiré de manière indiscriminée contre la foule. Les victimes devraient donc être attribuées à la réaction des militaires. L’attentat manqué est probablement l’œuvre de la secte Boko Haram qui sévit depuis longtemps dans le nord-est du pays. (L.M.) (Agence Fides 14/12/2011)


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