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San Salvador (Agence Fides) – Selon l’Archevêque de San Salvador, S.Exc. Mgr José Luis Escobar Alas, le changement climatique est directement lié aux intérêts économiques et ceci, à son avis, rend difficile les progrès concrets permettant de contribuer à la réduction du réchauffement global, non seulement au Salvador mais dans le monde entier. Pour Mgr Escobar Alas, le changement climatique est sans doute le problème le plus grave de l’humanité en ce moment et des mesures urgentes doivent donc être prises afin de chercher à le bloquer. Le Salvador devrait faire ce qui lui revient mais ce sont les pays industrialisés qui causent actuellement les dommages les plus graves. L’Archevêque a accueilli favorablement la requête formulée par le Président, Mauricio Funes, selon laquelle les pays qui influencent le plus le climat mondial devraient prendre leurs responsabilités et agir afin d’éviter de futures catastrophes. Les déclarations du Président ont été faites dans le cadre du Sommet d’Amérique centrale qui a eu lieu dans le pays après que la dépression 12E ait flagellé le pays pendant dix jours (voir Fides 17/10/2011).
Les pluies torrentielles ont causé plus d’une centaine de morts, des milliers de sans abri et de graves dommages au Salvador, au Guatemala, en Honduras, au Nicaragua et au Costa Rica. « Des événements tels que la tempête qui nous a frappé cette fois se répètent d’année en année et ce sont toujours les mêmes personnes qui sont touchées : les plus pauvres » a déclaré l’Archevêque de San Salvador. Mgr Escobar Alas a conclu son habituelle conférence de presse du dimanche en affirmant que le Salvador devrait prendre une part active à la résolution du problème et non pas seulement attendre que d’autres pays agissent à cet égard. (CE) (Agence Fides 31/10/2011)
