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La Paz (Agence Fides) – Certaines nouvelles relatives à la marche en défense du TIPNIS, qui est repartie en direction de La Paz, sont parvenues à l’Agence Fides en provenance de la Conférence épiscopale de Bolivie. Les participants à la marche ont admis devant la presse internationale le soutien humanitaire de l’Eglise au cours de la marche, en particulier avant, pendant et après l’intervention violente de la police devant disperser la marche à Yucumo. Les représentants de la Pastorale sociale Caritas bolivienne, se sont transférés dans le Vicariat de Reyes afin de coordonner de nouvelles actions d’aide humanitaire au profit des participants à la marche qui, jusqu’au moment où la marche est repartie, s’étaient réfugiés dans les Paroisses et les maisons religieuses de Yucumo, San Borja et Rurrenabaque.
Malheureusement, selon les témoignages des manifestants, on compte encore trois disparus après l’intervention violente de la police de la semaine passée. A Rurrenabaque, les indigènes ont été accueillis au presbytère où la population locale leur a offert toute l’assistance possible. A Yucumo, les Sœurs missionnaires de Jésus Christ, présentes au travers d’une communauté, ont été déléguées pour représenter l’Eglise dans cette zone au cours des affrontements entre les manifestants et la police.
Les manifestants ont témoigné qu’après l’intervention de la police, le dimanche 27 septembre, les religieuses ont cherché à éviter que de nombreuses personnes soient emmenées par les forces de l’ordre à San Borja et ont recherché les personnes qui s’étaient réfugiées dans la forêt pour échapper aux gaz lacrymogènes. « Nous avons entendu partout des témoignages de gratitude envers l’Eglise pour avoir offert son aide humanitaire pendant tout ce temps » a indiqué à la presse catholique Juan Carlos Velasquez, responsable de la Caritas bolivienne. (CE) (Agence Fides 05/10/2011)
