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Cochabamba (Agence Fides) – L’Eglise entend contribuer à la réforme de l’instruction publique instituée par la nouvelle loi sur l’instruction publique portant le nom d’Avelino Sinani. Dans une note envoyée à l’Agence Fides, S.Exc. Mgr Tito Solari, Archevêque de Cochabamba et Président de la Commission pour l’éducation de la CEB confirme que l’Eglise est dans l’attente de la signature d’un accord avec l’Etat depuis longtemps prévu dans le contexte de la loi sur l’instruction publique.
« En tant qu’Eglise, nous désirons servir la communauté. Nous savons que ce service est plus efficace surtout pour les familles les plus pauvres. Quand une personne dispose d’une véritable formation, elle parvient à sortir de la pauvreté parce qu’elle dispose des instruments qui lui permettent d’avoir du succès dans la vie » a déclaré l’Archevêque.
La nouvelle loi attend encore de voir publier ses règlements d’application, un processus qui prend du temps, surtout lorsque l’on cherche à comprendre quel est le type d’instruction que l’on veut réaliser pour le pays.
L’Evêque se félicite par ailleurs de l’initiative du gouvernement visant à soutenir l’instruction technique et technologique qui n’existait pas par le passé et affirme également que l’Eglise dispose d’instruments et d’expérience dans ce domaine, notamment au sein des écoles populaires Don Bosco et Fe y Alegría.
En ce qui concerne la situation actuelle des écoles normales, qui sont désormais connues sous le nom d’écoles de formation des enseignants, Mgr Solari indique que « nous savons que nous sommes à la deuxième année de ce changement et les programmes manquent. Il existe une carence de projets éducatifs alors que c’est seulement au travers du changement et d’une formation adaptée des enseignants, on pourra disposer à l’avenir d’une nouvelle éducation » a-t-il conclu. (CE) (Agence Fides 29/07/2011)
